Les films algériens «En attendant les hirondelles» de Karim Moussaoui et «La bataille d'Alger, un film dans l'histoire» de Malek Bensmail, et le court métrage «Un homme et deux théâtres» de Aissa Djouamâa et Rabah Slimani sont sélectionnés en compétition officielle des 28e Journées cinématographiques de Carthage (JCC) prévues à Tunis du 4 au 11 novembre, annoncent les organisateurs. Le premier long-métrage de Karim Moussaoui «En attendant les hirondelles» sera en compétition pour le Tanit d'or avec des films comme «Aala Kef Ifrit» de la tunisienne Kaouther Ben Hania, «Headbang Lullaby» du marocain Hicham Lasri, «L'aéroport de Homs» du syrien Joud Said, «Félicité» du Sénégalais Alain Gomis, ou encore «Affaire numéro 23» du Libanais Ziad Doueiri. Dans le section documentaire, «La bataille d'Alger», un film dans l'histoire de Malek Bensmail est en compétition avec «17» de la Jordanienne Widad Shafakoj, «Havibon» de l'Irakien Hakar Abdulqader, «Ouaga Girls» de la Burkinabé Theresa Traoré Dahlberg, ainsi que «Maman colonel» du Congolais Dieudo Hamadi. Aissa Djouamâa et Rabah Slimani sont en lice pour le Tanit d'or du court métrage avec «Un homme et deux théâtres», aux de la Tunisienne Insaf Arafa «Apnée», du Sénégalais Alassane Syou «Fallou» ou encore l'Egyptien Saber Christophe «Sacrilège. Les JCC ont qui accueille l'Algérie en invitée d'honneur de cette édition, prévoit un focus sur le cinéma algérien avec douze films retenus dont «Crépuscule des ombres» de Mohamed Lakhdar Hamina, «La preuve» de Amor Hakkar, «Lotfi» de Ahmed Rachedi, «El Wahrani» de Lyes Salem, «Yema» de Djamila Sahraoui ainsi que les versions restaurées de «Les vacances de l'inspecteur Tahar» de Moussa Haddad et «La citadelle» de Mohamed Chouikh. Ces films sont programmés dans une dizaine de salles de la capitale à raison de deux projections pour chacun. Des spectacles de rue et des concerts seront également animés par des artistes algériens, en plus de la participation de plusieurs cinéastes algériens aux ateliers de formation prévus par les Jcc. Des focus sur les cinémas sud-africain, sud-coréen et argentin sont aussi programmés. Fondées en 1966 par le cinéaste Tahar Cheriaa, les JCC, un rendz-vous désormais annuel, visent à promouvoir le cinéma d'Afrique subsaharienne et du monde arabe afin de créer des ponts entre le nord et le sud grâce aux rencontres et échanges qu'elles proposent aux festivaliers.