Dans une déclaration, le représentant de la Direction du commerce de la wilaya d'Alger, El Ayachi Dehar a précisé que 78 commerces ont été proposés à la fermeture pour pratiques commerciales illégales souvent pour manque de registre de commerce. La direction du commerce de la wilaya d'Alger a tracé, à cet effet un programme précis pour le contrôle des activités des commerçants de la wilaya d'Alger en 2017, en vue d'atteindre 200.000 commerçants contrôlés d'ici la fin de l'année en cours, avec une moyenne de 17.000 commerçants/mois : «Ces opérations seront assurées par les inspecteurs et les agents de contrôle relevant de la direction, répartis sur 347 équipes», a-t-il souligné, tout en rappelant que la wilaya d'Alger compte, en effet 78 marchés de détail, 46 marchés de proximité, ainsi que quatre zones d'activités : El-Djorf, Bab Ezzouar, El-Hamiz, Gué de Constantine et Jolie Vue. Il n'a pas manqué de souligner, à ce sujet, que la capitale compte plus de 460 commerces, outres six abattoirs, 53 abattoirs de volailles et un seul marché de gros des fruits et légumes. Par ailleurs, M. Dahar a affirmé que la valeur des marchandises non facturées exposées à la vente dans les commerces et marchés d'Alger durant le mois d'octobre dernier, s'élevait à plus de 176 millions de Da, contre plus de 135.000 de Da de profits illicites, tandis que la valeur des marchandises saisies dépassait 3,7 millions de Da, indiquant, en outre que le nombre des interventions effectuées par les agents de contrôle et de répression de la fraude de la wilaya durant la période indiquée est estimé à 16.000, à l'issue desquelles 1.800 contraventions et plus de 1.640.000 procès ont été dressés. Evoquant les règles d'hygiène et de sécurité du citoyen, M. Dehar a, d'autres part souligné que certains commerçants ne respectent pas la chaine de froid pour les produits périssables et les normes d'hygiène dans les cuisines et de conservation des viandes rouges et blanches, a ajouté la même source, appelant les consommateurs à faire preuve de vigilance lors de l'achat des produits de consommation, en particulier ceux proposés sur le marché parallèle et ne répondant pas aux règles de conservation, de stockage et d'hygiène et échappant au contrôle. M. Dehar a indiqué, en outre que 53 cas d'intoxication alimentaire ont été enregistrés durant le 3ème semestre 2017 au niveau de nombreux restaurants et fast-food à Alger, rappelant ainsi que ces intoxications alimentaires sont liées à la consommation de glaces périmées, ainsi qu'à la consommation de viandes blanches, de poissons et de mayonnaise et d'autres préparations dans les restaurants et les fast-food et qui ne répondent pas aux normes d'hygiène.