La commune d'Arzew, considérée comme la capitale de la pétrochimie du pays, peine à s'assurer un développement local tous azimuts répondant aux attentes d'une population de plus en plus nombreuse. La mission paraît difficile pour les futurs élus qui seront issus des élections locales du 23 novembre. Le pari n'est pas toujours facile à tenir pour cette ville-dortoir, en pleine expansion démographique, qui a vu, depuis peu, ses recettes fiscales baisser, même si elle compte parmi les plus riches communes du pays. D'une simple allée d'un kilomètre, bordée de palmiers et d'un petit port de pêche, Arzew est aujourd'hui une ville grouillante, où vivent quelque 100.000 âmes dans plusieurs agglomérations secondaires éclatées comme El-Mouhgoune, les cités Zabana et Ben Boulaïd, Haï Gourine, Akid Athmane et autres zones d'habitation qui ne cessent de grossir. «Arzew a toujours souhaité assumer son propre développement», soutient la secrétaire générale de l'Assemblée populaire communale (APC), Mokhtaria Bouraâda, soulignant que la commune ne bénéficiait d'aucun subside de l'Etat.