L'expérience algérienne en matière de déradicalisation servira de modèle de référence pour d'autres initiatives de désengagement dans le monde, a indiqué le centre Carnegie pour le Moyen-Orient dans une analyse publiée vendredi dernier, intitulée «une vie après le djihadisme». Si jusqu'ici, «il n'existe aucun modèle ou programme idéal pour le désengagement des djihadistes (...) l'expérience algérienne constitue un point de départ utile pour développer des initiatives de déradicalisation ailleurs», dans le monde, souligne ce centre basé à Beyrouth et relevant du Think Tank Washingtonien Carnegie endowment for international peace. Et d'ajouter «une leçon doit être tirée de l'expérience algérienne, c'est que la réponse militaire n'est pas suffisante en soi» car «le djihadisme est avant tout un phénomène social» et, par conséquent l'incapacité à l'affronter sur le plan social pourrait l'aider à resurgir sous une autre forme.