Intervenant lors d'une rencontre organisée au Forum de la Sûreté nationale à l'occasion du 28e anniversaire de la ratification de la Convention internationale sur les droits de l'enfant (20 novembre de chaque année), le chef du bureau des catégories vulnérables à la Direction de la police judiciaire, le commissaire de police, Khawas Yasmine a affirmé, hier que 4 444 cas d'enfants victimes de différentes formes de violence au cours des neuf premiers mois de 2017, comportent notamment de violence corporel, maltraitance, corrections corporels sévères, délits et homicide volontaire, indiquant, également que la tranche d'âge 13-16 ans est la plus exposée à la maltraitance et à toute forme de violence, suivie de la tranche 16-18 ans, puis par des moins de 10 à 13 ans. Khawas Yasmine a ajouté, par la même occasion que les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) ont recensé 2626 cas dont la majorité trouvée dans la rue, particulièrement lors de la saison estivale, outre la prise en charge de 40 affaires relatives à la lutte contre la criminalité et portant essentiellement sur des cas d'atteinte aux mœurs ou à l'exploitation sexuelle, révélant ainsi que le nombre de victimes de violence a reculé de 1,53% par rapport à 2016, contre une augmentation de 39% pour les enfants en situation de détresse, a précisé la même responsable. 2 260 enfants ont été remis à leurs familles sur un total de 2226 enfants en situation de détresse. Concernant les statistiques relatives aux femmes victimes de violence, l'oratrice a fait état de 7 586 cas enregistrés en 2017, soit une hausse de 7 563 cas par rapport à 2016, ajoutant que le nombre des auteurs de ces violences s'élève à 7 944, soit une augmentation de 7 666 par rapport à 2016. S'agissant des mesures de protection de ces catégories vulnérables, Mme Khawas Yasmine a cité également la création de 50 brigades chargées de la protection des enfants et des femmes victimes de violence à travers l'ensemble du territoire national, dont 3 à Alger.