La FAF met les bouchées doubles pour redonner un peu plus de crédibilité à l'arbitrage, terni non seulement par les scandales à répétition mais aussi par l'environnement exécrable dans lequel, il évolue. La nouvelle équipe dirigeante de la FAF vole au secours des référées et les rassure tout en les exhortant à se montrer intraitables sur les terrains de football. Devenu la cible de faits plus ou moins graves pouvant porter atteinte à sa personne, l'arbitre algérien a plus que besoin de protection, notamment en ces temps où toutes ses décision sur les terrains de football sont contestées. Pire encore, on lui fait endosser les malheurs de tous nos clubs et on l'accuse de tous les maux. Souvent malmené, agressé et vilipendé, il peine à remplir convenablement sa mission. Les conditions dans lesquelles il évolue sont si détestables que souvent, il perd les pédales ne sachant où donner de la tête. Zetchi et ses collaborateurs comptent lui rendre la place qu'il mérite dans l'échiquier de notre football. Autrement dit, il officie en toute impartialité, dans le respect des règlements édictés par la réglementation. Une bonne initiative si bien évidemment, les décisions qui seront prises seront traduites sur le terrain. L'homme en noir, toujours pris pour cible, a besoin de travailler dans la sérénité, la quiétude et la tranquillité. Ce qui n'est pas le cas chez-nous où il ne jouit d'aucun respect ni d'aucun égard. Il est indispensable qu'il soit protégé contre tous les énergumènes qui veulent lui dicter leur loi et lui imposer des règles, autres que celles édictées par les lois de la FIFA. De toute façon, Zetchi et consorts ont pris la bonne décision de redonner espoir à l'homme en noir, toujours esseulé dans les moments difficiles. Lui rendre sa crédibilité serait tout naturellement rendre service à notre football qui, en ces temps de disette, en a vraiment besoin.