Des députés à l'Assemblée populaire nationale (APN) ont demandé avant-hier, lors de l'examen du projet de loi relatif à l'organisation pénitentiaire et à la réinsertion sociale, de fixer le coût financier du système de mise sous surveillance électronique, notamment le prix du bracelet électronique. Lors de la séance d'examen présidée par Saïd Bouhadja, président de l'APN, en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, et du ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua. Plusieurs députés ont demandé de fixer le coût financier du système de mise sous surveillance électronique et de le comparer avec celui de la surveillance au niveau des établissements pénitentiaires. Le député Saleh Zouia de l'Union Ennahda-Adala-Bina a proposé de fixer le prix du bracelet électronique porté par la personne mise sous surveillance électronique. Louisa Malek du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), a demandé d'effectuer une comparaison entre le coût financier du système de surveillance électronique et la surveillance au niveau des établissements pénitentiaires. D'autres députés à l'instar de Messaoud Amraoui de l'Union Ennahda-Adala-Bina a estimé nécessaire d'expliquer les répercussions sanitaires du port du bracelet électronique. S'agissant de l'aspect technique de la mise en œuvre de la surveillance électronique, des députés se sont interrogés sur la méthode de son application, remettant en cause le caractère "temporaire" de l'application de ce mode de surveillance. Ils ont à ce propos demandé de définir les premières wilayas concernées par cette mesure.