Inscrit en 2008, gelé entre temps en raison de la crise économique, le centre anti-cancer en raison de sa haute importance a été repêché par M. Hattab, wali de Béjaïa, les débats qu'il suscite pour l'heure sont les prémices d'une réalisation très attendue, à brève échéance. Si en théorie le projet accuse un retard énorme, sur terrain tout est fin prêt pour le recevoir, l'assiette de terrain de 7 hectares lui a été réservée à Lemhali, la wilaya en réserve une belle part de sa cagnotte quelque 85%, nous assure-t-on, et la direction de la santé en a été instruite pour mettre en place le mécanisme de réalisation... A ce titre, on ne peut que se targuer de son imminente mise en terre, sans qu'aucun délai n'en soit toutefois fixé. Le comité, dira M. Ikhlef, de l'Ordre des architectes, a eu le privilège de prendre part à la réunion tenue jeudi dernier qui est une prémisse de la relance de ce projet structurant. Le comité de wilaya d'architecture a été convié au même par le wali à une séance de travail sur la santé pour y replonger dans la maquette du projet présenté et exposé dans ses moindres contours par le BEREG (Bureau d'études, recherche et engineering général). Un prototype de centre d'une capacité 140 lits qui disposera de toutes les commodités en son sein, dans la perspective d'assurer l'ensemble de prestations qui lui incomberaient. Avec une totale prise en charge, et sans le concours de l'extérieur, la structure future aura une pleine autonomie de ses activités et prestations dont on assure toucheront 50 types de cancers. Consultation, radiothérapie, chirurgie, imagerie, médecine nucléaire, hospitalisations et prise en charge d'enfants atteints de cancers... Et tels que suggéré par le wali, un pavillon y sera affecté à la prise en charge des accompagnateurs et parents de malades. La partie pédagogique dispose également de tout un espace fait de salles de conférences et de cours, de bibliothèques... Un centre complet en somme, tel que souhaité par l'association Tuddert qui milite pour sa réalisation qui enfin se rapproche de ses souhaits et des espérances de nombreux malades dont le nombre accroît d'année en année appelés pour l'heure à des déplacements lointains et fréquents pour leurs prestations médicales. L'attente est encore longue, mais l'espoir est autant permis que la fin du calvaire est proche.