En début de l'année en cours, les services de la wilaya ont annoncé en grande pompe le maintien du projet de réalisation du centre anticancer (CAC) d'Amizour après avoir été gelé dans le cadre de l'austérité. C'est l'ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui aurait donné une suite favorable à une requête de la wilaya afin de «dégeler» ce programme, avons-nous appris alors auprès de la cellule de communication de la wilaya. Cependant, même l'Association de bienfaisance Tudert d'aide aux malades cancéreux d'Amizour, qui se bat pour la concrétisation de ce projet, ne dispose pas d'informations quant au sort de ce CAC, un projet qui mérite d'être remis sur la table, mais pas uniquement en ce mois d'octobre «rose» dédié aux cancéreux et à la lutte contre cette maladie. Pourtant, l'étude a été achevée et le choix d'un terrain d'environ 7 hectares a été effectué au lieudit Lemhali, dans la commune d'Amizour. Inscrit en 2008, ce projet, d'une capacité de 140 lits et doté d'un important plateau technique, devait être mis en chantier à la fin de l'année 2014. Nous avons appris de la part du chargé de la communication de l'association Tudert, que même «l'entreprise qui devrait réaliser le projet a été retenue et la wilaya a dégagé environ 85% du coût global du programme». Ainsi, les cancéreux de la wilaya sont obligés de parcourir des dizaines de kilomètres pour se soigner au CAC de Sétif, qui accueille aussi les malades des wilayas de Bordj Bou Arréridj et de M'sila.