Co-organisée par l'Algérie et l'Union Africaine (UA), la 1ère Assemblée générale du Réseau panafricain des Femmes pour la prévention des conflits et la Médiation poursuit à huis clos, selon l'APS, ses travaux qui ont commencé hier, sous le thème central "Femmes médiatrices et promotion de la coopération transfrontalière". D'autres thèmes seront abordés au cours de cette 1ère Assemblée générale : comprendre la participation des femmes dans les efforts de consolidation de la paix ; la collaboration transfrontalière dans la contribution à la cohésion territoriale en Afrique et au niveau mondial, ainsi que le thème sur la coopération transfrontalière en Afrique par les personnes : donner un visage humain à la convention de Niamey en évoluant les lacunes, les difficultés et les possibilités sur le terrain. La troisième séance de la journée abordera le thème "des femmes dans la communauté frontalière transformant les barrières en ponts grâce à des approches axées sur les personnes". La réunion de Constantine est organisée dans la cadre des recommandations formulées lors de la première réunion de Constantine, tenue en décembre 2016 et entérinées par les Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UA en juillet 2017. Ouverts en présence de Smail Chergui, Commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité, de Ghania Eddalia, ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme et Dr Speciosa Wandira, membre du groupe des sages de l'UA et co-présidente de FemWise Africa, des recommandations devraient sanctionnées les travaux de deux jours de cette première Assemblée des femmes médiatrices et promotrices de la coopération transfrontalière. Dans le processus de médiation prônée par l'Algérie et visant à aider à la résolution des conflits, la transparence est un préalable indispensable. C'est la règle que l'Algérie recommande vivement pour amener les parties en conflit à trouver un terrain d'entente et parvenir à un règlement définitif à leur divergence. Par ailleurs, on sait que la médiation, avec la conciliation, est un des modes alternatifs de règlement des conflits qui ont été introduits en Algérie mais qui restent encore très peu connus et donc très peu utilisés. Il s'agit de processus dans lesquels un tiers intervient auprès des parties afin de les aider à résoudre le différend qui les oppose. La Chambre algérienne du commerce et de l'industrie a créé un Centre de Conciliation, de Médiation et d'Arbitrage qui met à la disposition des parties un service de Médiation et de conciliation auquel elles peuvent faire appel par une saisine écrite afin d'organiser la procédure. La médiation permet aux parties de participer avec l'aide de médiateur à l'élaboration de la transaction qu'elles ne signeront que si elles sont satisfaites. Car le médiateur ne peut pas imposer sa solution, n'ayant aucun pouvoir. On sait que la médiation judiciaire qui se définit comme le règlement à l'amiable d'un conflit et qui fait partie de la réforme de la justice, a été instaurée en Algérie, il y a huit ans, depuis avril 2009, mais dans les tribunaux sa mise en œuvre connaît encore de grands retards.