Durant l'année écoulée 2017, les éléments des gardes-côtes à Béni Saf (Ain Témouchent) ont sauvé en pleine mer 540 personnes algériennes et étrangères dans plusieurs tentatives d'immigration clandestine «haraga» qui voulaient rejoindre l'Espagne à bord de 15 embarcations à partir des côtes de l'Ouest algérien. Parmi ces candidats, l'on dénombre 15 de la gente féminine, 2 mineurs et 5 de nationalités étrangères. Toutes ces embarcations de fortune ont été récupérées a rapporté la source d'institution sécuritaire locale. Notre source a indiqué qu'il existe des réseaux dans la wilaya bien organisés de 2 à 3 éléments et liant des ramifications dans autres régions du pays, chargés de recrutement des candidats à travers le pays, l'acquisition des embarcations et la préparation du «voyage» de la mort. La plupart des opérations de sauvetage ont été opérées dans le périmètre de la wilaya d'Oran. Notre source n'a pas donné d'autres détails sur le nombre de «voyageurs» qui ont péris ou portés disparus dans le large de la méditérrannée. Par contre des jeunes de la wilaya ont révélé par le biais des réseaux sociaux que certains de leurs congénères ont réussi la traversée de la mer et sont arrivés en péninsule ibérique sains et saufs. Après une accalmie de quelques années, le phénomène de harga a repris ainsi que la vive inquiétude des parents. Pour ces jeunes c'est devenu un simple jeu d'aventure sans se soucier des risques majeurs. Dans ce contexte, une autre source a annoncé qu'un passeur notoire de haraga a été condamné en première instance par le tribunal d'Ain temouchent à 5 ans de prison assortis d'une amende.