M. Madani Fouatih Abderahmane, Wali de la trente cinquieme wilaya d'Algérie se doit d'intervenir et mettre fin à cette situation de pourrissement et d'injustice auxquels sont sujets les propriétaires de parcelles de terrains dans la zone d'activité de Bordj-Menaiel. Le wali n'est-il pas l'autorité suprême, n'est-il pas le garant des lois de la République et en tant que défenseur de toutes les formes d'injustices, de harcélement, de fraude, de tous les actes illégaux qui nuisent à la réputation des droits de l'homme et du bien être du citoyen ! Une pétition globale signée par tous les propriétaires de la zone d'activité et de depôt de Bordj-Ménaiel concernant le désarroi qu'ils connaissent et qui sont victimes d'actes frauduleux et de tricherie déguisée auxquels s'adonne l'entreprise nouvellement créée dénommée «GESTIBO», entreprise de gestion immobiliére de Boumerdés, crient à qui veut bien les entendre qu'ils sont sujets à des harcélements quotidiens et à des démélées avec la justice qu'ils endurent chaque fois qu'ils reçoivent des factures trimestrielles d'un montant très excessif ou il est fait mention de s'acquitter d'une quote-part. Cette entreprise qui soit disant a remplacé ( l'EGZIB) « entreprise de gestion des zones industrielles de Boumerdés «actuellement dissoute, agit de maniére malhonnête et hors-la loi afin de soustraire de l'argent aux citoyens opérant dans la zone d'activité sous le prétexte fallacieux de quote-part, en contre partie de services qui n'ont jamais été entrepris ou réalisés. Elle émet des factures fictives, imaginaires et totalement contraires à la législation en vigueur puisque le volet financier de la facture ne correspond pas au volet matériel qui devrait représenter la marchandise ou les services fourni. En effet, cette entreprise dicte aux opérateurs propriétaires de terrains de verser des sommes faramineuses sous pretexte de payer «une quote-part» correspondant à des travaux ou des services non spécifiés sur les factures et inexistant sur le terrain. Exception faite de ce que les propriétaires ont réalisé à titre personnel et de leur propre deniers, le domaine d'activité n'a connu aucune amélioration, ni developpement de son environnement, cette entreprise n'a réalisé aucune infrastructure digne d'etre citée- Pourquoi cet état de fait qui pénalise et angoisse d'honorables citoyens qui sont épuisés moralement par les va et vient des huissiers de justice et qui pointent du doigt les autorités de la wilaya qui laissent la situation aller au pourrissement. A titre d'exemple, un propriétaire d'une parcelle de terrain qui lui a été concédée par l'EGZIB «entreprise de gestion de la zone industrielle de Boumerdés reliée directement à la wilaya en vertu de l'accord de concession n°306 /MA/94 de Boumerdés du 09/09/1989 signé par M. Brahim Kaddour Directeur Général, pour la réalisation d'un projet dans la ZAD. Cet accord stipule dans son article 12 : dans le cas de désistement, l'acheteur doit restituer à l'EGZIB, tous les frais engagés pour la réalisation de certains travaux et études «sur demande» specifiquement dans ce lotissement. Etant donné que cette demande n'a jamais été faite ni par lui-même, ni par aucune partie, il se dit surpris de l'émission de ces factures contraire à la législation. En outre, le decret n° 84 /55 du 3 mars 1984 relatif à la gestion des zones industrielles (ce qui n'est pas le cas étant donné qu'il n'existe aucune zone industrielle au sens propre du mot à Bordj-Ménaiel, simplement une zone d'activité) conférent plusieurs prérogatives à cet organisme, notamment : ...la representation des unités et des organismes établis dans la région auprés des autorités locales sur des questions d'intêret commun. L'application des réglementations de la police administrative spéciale concernant la sécurité dans la région, la circulation des personnes et des biens, et la propreté des routes et des infrastructures, batiments et équipements et sa sécurité, prévention des risques et la lutte contre les incendies et la pollution ; Le responsable de l'organisme de la gestion veille à la coordination technique entre les differents opérateurs se trouvant dans la région, ainsi qu'à la formation dans le domaine de la sécurité indistrielle, et d'autres taches nobles pour l'intérêt public qui sont quasi-inexistantes sur le terrain, il y a lieu de signaler que l'orga-nisme en lui-même n'existe pas, change souvent d'adresse, pas de siége précis, sans parler de la représentation des opérateurs... dans la région. Les opérateurs ne connaissent cet organisme qu'à travers les factures qui leurs sont adressées pour des travaux fictifs et inexistants sur le terrain : en effet l'article du dit decrêt stipule : que les ressources financiéres de l'organisme de gestion de la zone d'activité proviennent principalement des revenus des services fourni (quasiment inexistants) et de la contribution financiére des unités établies dans la région, cependant cette contribution est définie par des normes précises, à savoir : la superficie, le chiffre d'affaires et l'importance du réseau. Il est nécessaire de déterminer une pondération entre ces trois constantes avec l'ajout de constantes supplementaires si nécessaire. A la lumiére de tout ce qui précéde, il est clair que Gestibo n'exerce et n'a jamais exercé ses fonctions comme elle le prétend et ne réalise aucun travail digne d'être cité pour mériter les revenus qu'elle revendique périodiquement. Les propriétaires se sentent victimes de la bureaucratie de l'administration, de l'abandon par un organisme qui n'a en aucun cas respecté les clauses de la convention, ils se sont sentis lachés étant donné que l'ex Egzib n'a pas doté les lieux des commodotés nécessaires car au niveau de la ZAD de Bordj-Ménaiel, et jusqu'à présent il n'y a ni eau potable, ni Gaz de Ville, ni routes adéquates-«Selon les dires d'un propriétaire, chacun de nous s'est pris en charge tout seul par ses propres moyens et jamais au grand jamais la Gestibo n'est venue se renseigner, les propriétaires ont subis les affres du seïsme du 21 mai 2003, les inondations au quotidien en période hivernale». Le Wali de Boumerdés est interpellé pour éclaircir cette situation et mettre un terme à cette forme d'injustice qui n'honore nullement la wilaya de Boumerdés, car le procédé entrepris est purement du racket. Cependant, les autorités supérieures de l'Etat ont été saisies pour revoir en profondeur les missions dévolues à cette institution et même son existence.