Dans un entretien accordé à la presse espagnole, Unai Emery, l'entraîneur du PSG, assure que son équipe est mieux préparée que l'an dernier pour son gros rendez-vous en Ligue des champions face au Real Madrid.Unai Emery, l'entraîneur du PSG, s'est livré au quotidien sportif espagnol Marca. Il a bien évidemment été question du prochain rendez-vous des Parisiens face au Real Madrid, en huitièmes de finale de la Ligue des champions (14 février-6 mars). «J'ai disputé des matches, dans le contexte, aussi important que celui-ci, même s'il n'y avait pas l'importance médiatique de ce Real-PSG, a déclaré Emery. Beaucoup me demandent si je ressens une pression. Moi, je ne manie jamais ce concept. Je parle d'exigence positive et de responsabilité de se préparer de la meilleure des manières pour ces matches. Nous serons au centre du football mondial. Je le vis avec passion, comme le reste de ma carrière. J'ai envie d'être à ce match pour pouvoir démontrer la force du PSG. J'ai envie de le jouer, d'en profiter... et de le gagner. Il n'y a pas de pression.» Unai Emery est également revenu sur la déroute historique face au FC Barcelone, l'an passé, en huitièmes de finale (4-0, 1-6). S'il reconnaît que le PSG n'a pas été à la hauteur lors du match retour, il incrimine également l'arbitre. «Je veux dire que les arbitres, face au grandes équipes, ont certainement un peu plus de respect, estime le technicien. Inconsciemment, mais c'est le cas. (...) Est-ce que Aytekin a eu une influence ce jour-là ? Disons qu'une partie de la défaite a été conditionnée par les décisions arbitrales.» Face au Real Madrid, Emery sait qu'il passera un nouveau test décisif. «Le Real Madrid a gagné 12 Ligues des champions, le Barça 5, le Milan 7, même si aujourd'hui, il décline, rappelle-t-il. Le PSG est une équipe nouvelle, qui est née en 1970 de la fusion de deux clubs. C'est une équipe, avec une histoire courte, en plus renouvelée depuis 2011 (...). Les nouveaux propriétaires en ont fait une nouvelle entité, avec un projet économique et sportif, pas seulement économique. Ce club veut être plus proche des grands d'Europe, pour les égaler et ensuite les dépasser.» Pour l'entraîneur du PSG «battre le Real sera une occasion de grandir. C'est ainsi que je vois les choses. (...) Je pense que nous sommes mieux préparés qu'il y a un an face au Barça», a-t-il assuré.