Plusieurs pays ont confirmé leur participation au 18ème Congrès sur «la sécurité alimentaire et le développement durable en Afrique» prévu en avril prochain à Oran, a-t-on appris lundi du président du comité d'organisation de cette rencontre. «Près de 50 chercheurs issus de différents pays africains et européens ont manifesté leur intention de prendre part à la première édition algérienne de ce congrès», a indiqué à l'APS Abdelkader Bekki. En plus des compétences nationales issues de différentes universités, la rencontre suscite aussi l'intérêt de spécialistes d'autres pays dont l'Espagne, la France, le Kenya, le Maroc, le Sénégal et la Tunisie, a-t-il fait savoir. «D'autres participants sont attendus à l'échéance de l'appel à contribution fixée au 31 janvier prochain», a indiqué M. Bekki, également directeur du Laboratoire de Biotechnologie des rhizobiums et amélioration des plantes (LBRAP), relevant de l'Université d'Oran-1 «Ahmed Benbella». Au total, 28 conférences, dont quatre plénières, seront données par des experts nationaux et étrangers durant les trois journées de la manifestation scientifique, a-t-il signalé. Ce congrès est initié par l'Association africaine pour la fixation biologique de l'azote (AAFBA) qui a pour vocation de «promouvoir l'utilisation des systèmes fixateurs d'azote pour l'amélioration de la production agricole et de la sécurité alimentaire», a souligné le responsable. «La fixation de l'azote est une solution propice face à l'impératif de diversification des ressources hors-hydrocarbures», a expliqué M. Bekki, affirmant qu'il s'agit «d'un procédé propre» contrairement au système classique qui, lui, expose la nappe phréatique au risque de pollution.