Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi a affirmé mercredi que 2018 sera une année décisive pour l'avenir du Centre arabe d'archéologie (CAA), dont la création a été décidée lors de la 17e Conférence arabe sur le patrimoine archéologique civilisationnel, qui a eu lieu à Nouakchott (Mauritanie) en 2003, sur proposition de l'Algérie. Lors d'une visite au CAA en compagnie du directeur général de l'Organisation arabe de l'éducation, de la culture et des sciences (Alecso), Saoud Hilal Al-Harbi, qui effectue une visite de travail en Algérie, M. Mihoubi a indiqué que l'année en cours «sera décisive pour cet édifice», relevant que «le dossier de réalisation du projet sera prochainement examiné et des solutions définitives seront dégagées rapidement». Le taux d'avancement du projet a atteint 100% tandis que le volet relatif à l'équipement est en attente de concrétisation. Dans le même contexte, le ministre a souligné que l'Organisation arabe était soucieuse d'accélérer la réalisation de ce centre, véritable chef d'oeuvre architectural, et le mettre à la disposition des spécialistes arabes. Le ministre a indiqué que le CAA est un espace ouvert sur toutes les civilisations et époques historiques par lesquelles sont passés l'Algérie et les pays arabes. Pour sa part, le DG de l'Alecso, Saoud Hilal Al-Harbi a affirmé que les arabes n'avaient pas renoncé à leurs engagements vis-à-vis du projet, faisant état de démarches à venir, sans en préciser la nature, pour relancer ce dossier. Soulignant que l'Algérie qui n'a jamais évoqué les questions d'ordre matériel, il a estimé que ceci dénote de son attachement à la promotion de l'histoire et la civilisation de na nation arabe, avant de qualifier le projet de «fierté pour les arabes» et de «chef d'oeuvre architectural». Le CAA a été conçu sous forme d'unités interconnectées ayant pour objectifs de rendre accessible à tous le patrimoine commun de la Nation arabe,de renforcer l'identité arabe et valoriser sa culture, selon un responsable à l'agence nationale de gestion des grands projets culturels. Lancé en 2012, le projet confié, suite à un concours international à une entreprise algérienne, devait être livré en mai 2015.