Décidément, rien ne semble bouger au niveau de la direction des Domaines, du Cadastre et de la Conservation foncière de la wilaya de Boumerdès. Institutions étatiques qui semblent éprouver du plaisir à empoisonner le vécu de la famille D. A., d'où la controverse relation citoyens-administration persiste, des soi-disants institutions de l'Etat par le biais de ses directeurs, qui au nom de leurs lois font tout pour faire durer le suspense et causer du tort et du mal à une famille qui ne cesse de crier à qui veut bien l'entendre qu'elle est sujette à une injustice, à une hogra, à des dépassements qui n'honorent nullement l'administration algérienne. Grave et même très grave ce qui se passe dans la wilaya de Boumerdès, propos tenus par un membre de la famille D. A . «Après avoir épuisé toutes les voies à notre portée, c'est encore, en vous monsieur le wali, que nous mettons notre dernier espoir pour mettre un terme aux dépassements du directeur des domaines, des services du Cadastre et de la Conservation foncière qui font fi de vos directives et ne cessent de nous faire courir bureaucratiquement, malgré le fait que nous avons produit tous les documents nécessaires (acte de proprieté, certificat négatif signé par l'inspecteur de la Conservation foncière antenne de Bordj-Ménaiel, certificat négatif ramené d'Alger, plan de situation, rapport détaillé établi par deux experts fonciers et autres pièces justificatives), la question qui se pose est : A quel jeu de coulisses sont en train de jouer ces directeurs étatiques. Il y a anguille sous roche. Quelque chose cloche quelque part car de source fondée, le terrain en lui-même fait l'objet de plusieurs convoitises par certaines personnes. Cette affaire semble prendre une autre tournure et n'en finit pas de causer des tourments à la famille D. A., qui est consciente que le droit de propriété est quelque chose de sacré, et ce droit est garanti par la loi et les services étatiques n'ont aucun droit de léser qui que ce soit. La famille D. A. n'a jamais voulu créer des histoires mais juste défendre son droit sacré de la propriété foncière en faisant valoir ses droits auprès des services concernés : Cadastre, Domaines et Conservation foncière, et ce, sur la base de documents officiels. La famille D. A., propriétaire d'un terrain de 567 m2 du lot numéro 13, n'a jamais cessé de faire valoir leurs droits légitimes auprès des services concernés, et ce, sur la base de documents et a saisi dans l'urgence les autorités suite à l'injonction du wali de Boumerdès qui a tout de suite ordonné ses services de faire des efforts et régler au plus vite ce problème. Malheureusement, cela n'a pas été le cas puisque le Cadastre et plus spécialement le directeur des Domaines ne veulent rien entendre et continuent de mettre des bâtons dans les roues. Entre temps, la famille D. A. souffre le martyre et considère que par ce procédé, elle se sent colonisée dans son propre pays . Et dire que le défunt propriétaire du terrain a consacré toute sa vie pour la noble cause pour que l'Algérie acquiert son indépendance, sa liberté. Il a combattu l'oppresseur, il a subi les pires sévices et tortures dans les géoles françaises de Barberousse, de Serkadji, d'El Harrach, de Tizi-Ouzou, de la ferme Cortesse de Bordj-Ménaiel- Il a été militant de la première heure que ce soit avec le PPA, le MTLD, le CRUA, et le FLN . D. A. est un moudjahid qui a à maintes reprises échappé à la mort. Une fois l'indépendance, il s'est consacré à sa petite famille sans rien demander à personne. Homme de conviction et de courage, D. A. a toujours mené un combat d'esprit et de générosité, il a travaillé durement pour pouvoir acheter un terrain, aujourd'hui objet de litige et dont le cadastre l'a inscrit en «propriété de l'Etat» sans faire des recherches sur son propriétaire. Monsieur le wali, quand vous vous rendez compte que pour produire, vous avez besoin de l'autorisation de quelqu'un qui ne produit rien. Quand vous vous rendez compte que l'argent c'est pour ceux qui font des affaires non pas avec des biens mais avec les faveurs. Quand vous vous rendez compte que beaucoup sont devenus riches avec des pots-de-vin et une influence plus que pour leur travail et que la loi ne nous protège pas de ces individus, mais qu'elle les protège eux. Quand vous vous rendez compte que la corruption est récompensée au détriment de l'honnêteté, alors là, rien ne va plus. Actuellement, ce qui se passe au niveau de la wilaya de Boumerdès plus précisément à la Direction des domaines est inadmissible et intolérable, une inertie, l'incompétence, le laisser-aller, le blocage demeurent un véritable problème auxquels butent les citoyens avec l'administration. Certains directeurs ne font pas convenablement leur travail, cela constitue un véritable frein ! Les structures administratives ne gèrent pas bien les différentes situations avec un savoir-faire, une communication adéquate et des actions à la hauteur des missions confiées. La famille D. A. demande à ce que le terrain de 567 mètres carrés soit reclassé comme propriété privée comme le stipule les actes de propriétés, les certificats négatifs, les nombreux rapports d'expertises établies par différents experts fonciers et que la conservation foncière antenne de Bordj-Ménaiel délivre à la famille D. A. le livret foncier comme le stipule la loi.