Les six judokas algériens engagés dimanche lors de la 2e journée du Grand Slam de Paris (France) se sont faits éliminer prématurément. Mis à part, Hamza Drid (-81 kg), les autres athlètes n'ont pas réussi à gagner le moindre combat. Un petit tour et puis s'en va. Cette expression résume parfaitement la prestation des judokas algériens lors de la 2e et dernière journée du prestigieux tournoi parisien. Ainsi, les Benamadi, Bouyacoub et autre Ouallal n'ont pas fait long feu sur les tatamis au Palais omnisport de Bercy, contrairement à la 1re journée des épreuves marquée par la belle 5e place de Houd Zourani (-66 kg) qui a raté de peu la médaille de bronze. Ce dimanche, la réussite n'a pas été au rendez-vous pour le reste de la délégation algérienne. A l'exception de Hamza Drid (-81 kg), qui n'a gagné qu'un seul combat face au Centrafricain, Hardi Malot, aucun autre de ses coéquipiers n'a réussi à remporter la moindre victoire. Lyes Bouyacoub (-100 kg) s'est incliné face au Biélorusse, Mikita Sviryd, Mohamed Amine Tayeb (+100 kg) a connu le même sort face au Géorgien, Levani Matiashvili. De son côté, Abderrahmane Benamadi (-90 kg), exempté du premier tour et dernier à avoir enfilé son kimono, a été battu par le Français Axel Clerget. Concernant les dames, Kaoutar Ouallal (-73 kg) a été sortie par la Portugaise, Yahima Ramirez, tandis que Sonia Asselah a été dominée par la Tunisienne, Sarah Trabelsi. Hormis Zourdani, les autres Algériens n'ont pas atteint les objectifs tracés par la Direction technique nationale (DTN) pour cette compétition. En effet, le Directeur technique national (DTN) de la Fédération algérienne de judo (FAJ), Abdenour Grioua, avait déclaré avant de rejoindre la capitale française que ces éléments avaient pour objectif «d'atteindre le 3e tour chez les messieurs et le 2e tour chez les dames».