Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a annoncé mardi à Alger, la promulgation, fin février en cours, des textes d'application liés au mécanisme de financement non conventionnel. Les textes d'application liés au mécanisme de financement non conventionnel, prévu dans la loi amendée sur la monnaie et le crédit, seront promulgués fin février prochain, a indiqué M. Raouya dans une déclaration à l'APS, en marge de la séance de vote du projet de loi portant règlement budgétaire de 2015. S'agissant de la deuxième opération relative au tirage des billets dans le cadre du mécanisme de financement non conventionnel, le ministre a précisé que cette opération «n'a pas encore été lancée». Le premier argentier du pays avait affirmé, en octobre dernier, lors de la présentation du projet de loi de finance 2018 devant la Commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), que «le déficit du Trésor public connaîtra une tendance baissière en passant de 2.344 milliards de dinars en 2016 à 1.963 milliards de dinars en 2018, pour atteindre 55 milliards de dinars seulement en 2019», ajoutant que «ce déficit sera essentiellement couvert par le recours au financement non conventionnel et la valeur excédentaire injectée dans le Fonds de régulation des recettes (FRR)». Les besoins en financement sont estimés, selon M. Raouya, à 570 milliards de dinars en 2017, 1.815 milliards de dinars en 2018 et 580 milliards de dinars en 2019. Pour l'année 2020, «le trésor public ne devrait pas recourir à une quelconque forme de financement, en raison du faible déficit devant être enregistré», a-t-il dit. Il avait également annoncé, en décembre dernier, le début de l'opération de tirage des billets de banque, affirmant que le déficit du trésor public pour l'année 2017, s'élevant à 570 milliards DA, a été pris en charge, grâce au mécanisme de financement non conventionnel.