La ville de Béjaïa fait face à une gestion des déchets rudimentaires, celle-ci est d'une part sous-traitée par des privés qui font loi, d'autre part, la fermeture de l'ancienne décharge de Boulimat abandonnée au profit d'un nouveau centre d'enfouissement technique de Sidi Boudrahem. Un CET mise en fonction quelques mois seulement, puis fermé en raison des odeurs et des lixiviats dégagée sur les riverains, qui ont emmené sa suspension temporaire et sa dotation en équipements nécessaires pour une exploitation optimale. En attendant, c'est la décharge de Boulimat qui a repris fonction par des contractants qui faut il le souligner ne s'appliquent pas dans cette gestion qui exige autant rigueur que doigtée. Ce qui ne semblait ne pas être le cas, car en de nombreuses fois et pour des formalités administratives, cette sous traitance s'est avérée infructueuse. Une manière de faire qui n'agréait aucune des parties, car si les opérateurs réclamaient souvent leurs dus et n'assurant pas pleinement leurs missions, la collectivité chargée de ce dossier accusait les retombées avec une cité livrée aux saletés. Des Saletés cumulées qui ont emmené l'APC à entreprendre diverses opérations de nettoyage dont celle de samedi dernier pour atténuer quelque peu un fléau qui urge d'éradiquer. Un volontariat auquel ont participé aussi bien le service hygiène et nettoiement, de nombreuses associations de l'environnement et, faut-il le souligner, par une forte présence féminine. Une opération qui a touché de nombreux quartiers de la ville, mais surtout la forêt des oliviers dont les allées étaient entassées de détritus de tous genres. Une Epic naissante Pourtant cette gestion aux lourdes charges, mais aux résultats improbables, semble préoccuper tant les élus fraîchement installés qui veulent y mettre terme et en finir avec ce provisoire qui dure. Le vice-président M. Mansouri, qui en a la lourde charge, multiple les actions temporaires et promet qu'avant le mois de Ramadhan, le problème connaîtra une issue heureuse. L'issue n'est autre que la mise sur pied d'une entreprise qualifié et spécialisée dans la gestion des déchets pour clore définitivement ce dossier. Faut-il préciser que l'enveloppe pour la création de cette entreprise, une EPIC a été votée lors de la fin de mandat de l'ancienne APC. Lors d'une réunion tenue au mois de février passé présidée par le wilaya M. Hattab en présence du directeur de l'environnement, des élus APC de Béjaïa et Oued Ghir, en présence de conseil de l'Ordre des architectes, du directeur du CET, un schéma directeur pour la gestion des déchets a été présenté. Une réunion qui visait à mettre fin à la gestion aléatoire des déchets et la mise en service du projet de l'EPIC en voie de finalisation. Une entreprise qui disposera d'un centre de tri s'occupera outre de la collecte du transport et de l'élimination des déchets de leurs recyclages et de leur mise en valeur. Elle ira également la charge du balayage de la voirie et reprendre une fonction jusque-là sous traités, en vain. En plus de la mise en service de cette EPIC qui manquait tant, le CET nous informe tant aura ses équipements de conformité et pourra être réactivé, on évoque le mois de ramadhan comme date de lancement de l'entreprise, cela sera certainement de même pour le centre. La ville s'emploiera par la suite au seul souci de développement et laissera aussi bien l'EPIC que le CET s'employer à leurs charges respectives.