L'une des plaies béantes et l'un des dossiers épineux que la ville de Béjaïa ne parvient pas à gérer jusque-là est la décharge publique. Au niveau de ses trois entrées principales Sidi Aïch, Boulimat et Aokas se dressent trois grandes décharges qui défigurent les sites dits touristiques, notamment celui de Boulimat situé au Parc national Gouraya. Mais depuis, la municipalité a lancé un programme pour la réalisation d'un centre d'enfouissement technique au plateau de Sidi Boudrahem pour une enveloppe de 25 milliards. Le centre, nous dit-on, est prêt, et il ne manque que la piste d'accès pour le rendre opérationnel. Bonne nouvelle en tout cas pour les Béjaouis qui connaîtront un soulagement pour la gestion de leurs déchets ; mais aussi pour la localité de Boulimat dont l'étude en vue de son éradication et restitution u terrain à sa vocation initiale est lancée. Les régions de Boudjellil, Amalou ou les terrains sont en phase d'expropriation, ou le CET de Tinebdar qui est au programme, voire même nombreuses localités telles Sidi Aïch, Tizi N'berber… qui doivent suivre celui de Béjaïa. Un impératif pour rendre à la ville sa vocation touristique qu'on lui loue tant. La collecte et le ramassage des ordures doit également répondre d'un programme strict sous peine de pénalisation, pour avoir notamment une ville propre durant la journée. C'est possible.