Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, effectue depuis hier 9 au 11 avril 2018, une visite officielle en France. M. Messahel participera à la journée internationale du Vivre Ensemble en Paix qui sera organisé à Paris. M. Abdelkader Messahel aura également des entretiens avec son homologue français, Jean-Yves Le Drian, dans le cadre de la concertation régulière entre les deux pays, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Au cours de son séjour à Paris, le ministre animera, à l'invitation du Président du Conseil exécutif de l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture (Unesco), M. Lee Byong-hyun, le 10 avril 2018, au siège de cette organisation, une Conférence sur «la Journée Internationale du Vivre ensemble en Paix», souligne la même source. Cette journée est consacrée par la Résolution 72/130 de l'Assemblée générale de l'ONU, initiée par l'Algérie, qui proclame le 16 mai de chaque année, «Journée Internationale du Vivre ensemble en Paix. La Conférence enregistrera la participation des représentants des Etats membres participant à la 204e session de cet organe directeur de l'Unesco. Au cours de la même journée, le ministre s'entretiendra avec Audrey Azoulay, Directrice Générale de l'Unesco. Il donnera également, le 11 avril 2018, une conférence à l'Institut français des Relations internationales (IFRI). Cette conférence qui s'intitule «Contre le terrorisme et l'extrémisme, la déradicalisation : l'expérience algérienne», sera suivie d'un débat animé par le Président de l'IFRI, M. Thierry de Montbrial, au cours duquel le Chef de la diplomatie algérienne partagera avec les participants, venus de différentes sphères, l'approche algérienne en la matière, ajoute le communiqué. M. Messahel «aura à Paris, dans le cadre de ses activités à l'IFRI, une rencontre avec des personnalités du monde politique, culturel, parlementaire et médiatique», conclut le MAE. Pour rappel, l'Algérie est souvent sollicitée par de nombreux pays et même par les puissances de ce monde à présenter son expérience relative à la lutte contre le terrorisme. Les pays de ce monde ont compris que ce terrorisme n'est pas comme les autres. C'est un terrorisme particulier qui ne sera pas vaincu, et ce, même par les premières puissances qui sont dotés de fortes armées et ayant des armes nucléaires et sophistiquées. Comment pouvoir faire la guerre à un ennemi inconnu mais qui peut nuire et frapper à n'importe quel moment et là où il veut ? Au cours de la décennie noire, aucun pays frère ou ami n'a répondu à l'appel de détresse lancé par l'Algérie qui a été confrontée aux affres de ce terrorisme barbare et aveugle. Elle a affronté seule les groupes armés mais a mis en garde sur ce terrorisme qui n'a pas de frontière. Certains ont même voulu induire l'opinion publique en erreur, créant la fameuse phrase de « Qui tue Qui ?». Grâce à ses forces de sécurité (tous corps confondu) et à leur tête l'Armée populaire nationale, l'Algérie a réussi à vaincre ce «monstre» qui fait trembler, encore aujourd'hui, le monde. Il ne faut pas également oublier le rôle joué par la population algérienne qui a refusé d'abdiquer aux menaces et à la terreur des sanguinaires. Ce n'est enfin qu'après les attentats du 11 septembre que les puissances de ce monde ont donné raison à l'Algérie et ont compris surtout qui a tué l'autre. Ce sont ces raisons que l'Algérie est convoitée aujourd'hui par les pays du monde entier pour exposer son expérience dans la lutte contre le terrorisme.