Une foule immense a accompagné jeudi à sa dernière demeure le corps de Oualid Arbaoui, un des 257 victimes du crash de l'avion militaire survenu mercredi dernier. Il est l'une des premiers victimes, qui a été identifiée et remis à ses parents pour être enterrée dans une profonde consternation. Une véritable marée humaine a accompagné le défunt du devoir national, à sa dernière demeure. Des responsables civils et militaires ainsi que des personnalités locales ont assisté aux obsèques marquées par un élan de solidarité. Les circonstances du décés de militaires qui accomplissaient leur devoir en vers la nation, a en quelques sorte, fait réanimer cette flamme de l'amour du pays chez des jeunes venu de partout pour dire un dernier adieu envers l'un d'eux. «A Oualid». La population de Boufarik affichait une double consternation car, elle souhaitait que Arbaoui Oualid soit enterré avec son ami d'enfance et compagnon Mahrez Flita, victime lui aussi du crash de l'avion et qui n'est pas encore identifié. Les deux amis qui avaient étudié, travailler et partit ensemble pour passer le service national ensemble à Tindouf, avaient pris place côte à côte dans l'avion sans se rendre compte qu'à ce moment-là, ils vivaient leur dernier moment. Pourtant, ces deux amis qui atteignent l'âge d'or, projetaient beaucoup de chose à la fin du service national en Mai prochain . «Mardi dernier, les deux amis avaient passé la journée ensemble à Alger ou Oualid avait décidé de ramener avec lui, à Boufarik, sa grande mère maternelle. Les deux amis se sont quittés dans l'après-midi et se sont donné rendez-vous le matin pour prendre ensemble l'avion. Mais, Oualid a décidé de passer la soirée avec ses cousins chez sa tante au centre de Halouiya. Il a tellement rigolé, qu'à certains moments, il avait douté que quelque chose allait lui arrivée», Raconte Mohamed, son cousin. La fin tragique de ses deux amis, a alimenté les réseaux sociaux, surtout, Facebook ou les photos des deux martyrs du devoir ont été diffusés suivi de commentaires et de condoléances. «Juste après le crash, nous n'avons pas cru à sa mort car nous lui avons téléphoné, mais il ne répondait pas, ce n'est que vers 10h00 après le crash que l'appareil s'est éteint. Pour rappel, la wilaya de Blida compte 26 victimes ayant péris dans le crash d'avion, dont une femme et son enfant. Un élan de solidarité a été mis en place par la population de la wilaya de Blida, ou même des hôtels ont ouvert leurs portes aux familles des victimes à la recherche de nouvelles de leurs proches. La wilaya de Blida a mobilisé également les moyens pour venir en aide aux familles des victimes. Ainsi à l'instar de Boufarik, plusieurs autres communes de la wilaya de Blida ou, plusieurs familles des victimes y habitent, c'est la consternation qui est constatée. C'est le cas des communes de Ouled Yaich, de Mouzaia ou encore Bouarfa ou certaines victimes habitent, des jeunes et des moins jeunes sans compter les familles se rappellent des dernières rencontres qu'ils ont eu avec les victimes.