Mercredi noir pour les Algériens. Tôt dans la matinée d'hier, un avion militaire s'estécrasé à Boufarik faisant 257victimes dont 10 membres de l'équipage, selon un bilan du ministère de la Défense nationale (MDN). Mercredi noir pour les Algériens. Tôt dans la matinée d'hier, un avion militaire s'estécrasé à Boufarik faisant 257victimes dont 10 membres de l'équipage, selon un bilan du ministère de la Défense nationale (MDN). Le communiqué du ministère de la Défense nationale, publié sur son site web, relatif au crash de l'avion militaire dans la matinée d'aujourd'hui (hierndlr) mercredi 11 avril 2018 à 7h50 àBoufarik, "le nombre de martyrs à déplorer s'élève à 247 passagers et 10 membres de l'équipage, dont la plupart sont des personnels de l'Armée nationale populaire ainsique des membres de leurs familles".Le MDN signale, également, dans soncommuniqué, que "l'opération d'évacuationdes dépouilles des victimes vers l'hôpitalcentral de l'Armée à Aïn-Naâdja se poursuit afin de les identifier". Plus tôt dans la matinée, le ministère de la Défense nationale avait annoncé, dans un premier communiqué, qu'"un avion militaire de type Iliouchine, assurant le vol Boufarik-Tindouf-Béchar, s'est écrasé mercredi matin dans le périmètre de la base aérienne de Boufarik dans un champ agricoleinhabité".Des unités spéciales de la Protection civile ont été dépêchées sur place pour secourir d'éventuelles victimes. Le grand désarroi des familles Selon un officier sur place, les familles des victimes sont appelées à se diriger vers l'entrée principale de la base aérienne où une cellule de crise a été installée. Deux heures après le crash de l'avion militaire à Boufarik, il était difficile d'accéder sur les lieux du drame. Beaucoup de familles ont emprunté les routes nationales secondaires pouvant les mener vers le lieu du sinistre. Des goulots se sont ainsi formés sur plusieurs centaines de mètres. Les familles inquiétes voulaient avoir des nouvelles de leurs proches qui étaient à bord de l'avion. Des jeunes attendaient d'être admis à l'intérieur de la base. Des dizaines de voiture étaient stationnées des deux côtés de la route nationale tout le long du mur d'enceinte de la base aérienne. Beaucoup de familles, mines fermés, attendaient sur les lieux. Des jeunes gens, visages effarés, affluaient en quête d'information qui sur un frère, qui sur un proche, qui aurait pris cet avion. Les gendarmes, sur place, s'évertuent à répondre à toutes les personnes en quête de renseignements sur des proches. Selon notre reporter sur place, les gendarmes faisaient preuve d'une grande patience etd'une grande empathie en essayant de renseigner les gens qui affluaient.Très dignes et très calmes, les familles et amis des passagers de l'avion crashé patientaient dans l'attente de la publication de la liste des victimes. Leur désespoir, silencieux et calme, était quasi palpable. Gaïd Salah sur les lieux de l'accident Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, s'est déplacé sur le lieu du crash a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). A cet effet, le général de corps d'Armée, Gaïd Salah "a interrompu sa visite d'inspection dans la 2e région militaire et s'est immédiatement déplacé sur les lieux, pour s'enquérir de l'ampleur des dégâts et prendre les mesures nécessaires dans de pareilles situations où il a ordonné la désignation immédiate d'une commission d'enquête afin de déterminer les circonstances de l'accident", ajoute le communiqué. Suite à ce tragique accident, le général de corps d'Armée "présente ses sincères condoléances aux familles des victimes tout en leur assurant son immuable compassion dans cette douloureuse circonstance", conclut le communiqué du MDN. L'avion a décollé avec une aile en feu L'appareil s'est écrasé dans un champ dans le périmètre de la base de Boufarik, a précisé le ministère de la Défense. D'après des témoins, "l'avion a décollé avec le feu sur une des ailes et le pilote, en tentant de revenir à l'aéroport, n'a pas pu éviter de s'écraser sur une ferme, explosant au sol, ce qui explique le nombre de victimes", ont affirmé plusieurs témoins. Une forteexplosion a été entendue au moment du crash. Plus de 350 membres de la Protection civile ont été mobilisés sur les lieux de l'accident. "Ils ont passé plus de deux heures à essayer d'éteindre le feu qui a ravagé la quasi-totalité de l'avion. Maintenant, ils assurent les secours des victimes", a déclaré un témoin sur place. Le ministère de la Défense n'a pas fait état de survivants. La plus grave tragédie aérienne depuis l'Indépendance Avec un nombre de victimes s'élevant à 257 décès, le plus lourd bilan enregistré à ce jour, le crash d'avion militaire à Boufarik devient ainsi l'accident d'avion le plus meurtrier en Algérie. C'est la plus grande tragédie aérienne qui restera gravée dans les annales de l'Armée algérienne. Il s'agit du 6e crash en Algérie. Le 5e crash d'un avion militaire est survenu en 2014. Cette nouvelle catastrophe aérienne vient tristement rappeler aussi le crash d'un avion de transport militaire de type Hercule Cobra le 30 juin 2003 dans la même wilaya de Blida qui a fait 15 morts. Cet avion avait décollé de la base militaire de Boufarik et avait pris feu au milieu des habitations dans la périphérie de Béni- Mered, Blida. Bilan : 15 morts dont les 4membres de l'équipage et 5 blessés. Dans sa chute, le terrible Hercule C130 a percuté pas moins de 7 maisons. Nul n'oublie le crash d'un avion militaire à Oum El- Bouaghi (500 km à l'est d'Alger Survenu le 11 février 2014. Un avion militaire, transportant 103 personnes, partant de Tamanrasset à destination de l'aéroport de Constantine, s'est écrasé faisant 77 victimesparmi elles 73 militaires et 4 femmes. Deux ans avant, le 10 novembre 2012, l'Algérie a été secouée par le crash d'un avion militaire qui a explosé en plein vol en Lozère. Le gouvernement exprime sa "profonde affliction" L'ensemble des membres du gouvernement ont appris avec une "profonde affliction" l'accident survenu hier à Boufarik à l'appareil Iliouchine des Forces aériennes, transportant de nombreux éléments de l'Armée nationale populaire, a indiqué un communiqué des services du Premier ministre. Le gouvernement, réuni ce jour, a observé une minute de silence à la mémoire des martyrs victimes de cette tragédie. "En cette douloureuse circonstance, les membres du gouvernement présentent leurs plus sincères condoléances aux familles des martyrs victimes de cette tragédie", ajoute le communiqué. "Ils partagent, également, ces condoléances et l'expression de leur solidarité avec le Haut-Commandement de l'Armée nationale populaire et l'ensemble de ses personnels". Le communiqué du ministère de la Défense nationale, publié sur son site web, relatif au crash de l'avion militaire dans la matinée d'aujourd'hui (hierndlr) mercredi 11 avril 2018 à 7h50 àBoufarik, "le nombre de martyrs à déplorer s'élève à 247 passagers et 10 membres de l'équipage, dont la plupart sont des personnels de l'Armée nationale populaire ainsique des membres de leurs familles".Le MDN signale, également, dans soncommuniqué, que "l'opération d'évacuationdes dépouilles des victimes vers l'hôpitalcentral de l'Armée à Aïn-Naâdja se poursuit afin de les identifier". Plus tôt dans la matinée, le ministère de la Défense nationale avait annoncé, dans un premier communiqué, qu'"un avion militaire de type Iliouchine, assurant le vol Boufarik-Tindouf-Béchar, s'est écrasé mercredi matin dans le périmètre de la base aérienne de Boufarik dans un champ agricoleinhabité".Des unités spéciales de la Protection civile ont été dépêchées sur place pour secourir d'éventuelles victimes. Le grand désarroi des familles Selon un officier sur place, les familles des victimes sont appelées à se diriger vers l'entrée principale de la base aérienne où une cellule de crise a été installée. Deux heures après le crash de l'avion militaire à Boufarik, il était difficile d'accéder sur les lieux du drame. Beaucoup de familles ont emprunté les routes nationales secondaires pouvant les mener vers le lieu du sinistre. Des goulots se sont ainsi formés sur plusieurs centaines de mètres. Les familles inquiétes voulaient avoir des nouvelles de leurs proches qui étaient à bord de l'avion. Des jeunes attendaient d'être admis à l'intérieur de la base. Des dizaines de voiture étaient stationnées des deux côtés de la route nationale tout le long du mur d'enceinte de la base aérienne. Beaucoup de familles, mines fermés, attendaient sur les lieux. Des jeunes gens, visages effarés, affluaient en quête d'information qui sur un frère, qui sur un proche, qui aurait pris cet avion. Les gendarmes, sur place, s'évertuent à répondre à toutes les personnes en quête de renseignements sur des proches. Selon notre reporter sur place, les gendarmes faisaient preuve d'une grande patience etd'une grande empathie en essayant de renseigner les gens qui affluaient.Très dignes et très calmes, les familles et amis des passagers de l'avion crashé patientaient dans l'attente de la publication de la liste des victimes. Leur désespoir, silencieux et calme, était quasi palpable. Gaïd Salah sur les lieux de l'accident Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, s'est déplacé sur le lieu du crash a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). A cet effet, le général de corps d'Armée, Gaïd Salah "a interrompu sa visite d'inspection dans la 2e région militaire et s'est immédiatement déplacé sur les lieux, pour s'enquérir de l'ampleur des dégâts et prendre les mesures nécessaires dans de pareilles situations où il a ordonné la désignation immédiate d'une commission d'enquête afin de déterminer les circonstances de l'accident", ajoute le communiqué. Suite à ce tragique accident, le général de corps d'Armée "présente ses sincères condoléances aux familles des victimes tout en leur assurant son immuable compassion dans cette douloureuse circonstance", conclut le communiqué du MDN. L'avion a décollé avec une aile en feu L'appareil s'est écrasé dans un champ dans le périmètre de la base de Boufarik, a précisé le ministère de la Défense. D'après des témoins, "l'avion a décollé avec le feu sur une des ailes et le pilote, en tentant de revenir à l'aéroport, n'a pas pu éviter de s'écraser sur une ferme, explosant au sol, ce qui explique le nombre de victimes", ont affirmé plusieurs témoins. Une forteexplosion a été entendue au moment du crash. Plus de 350 membres de la Protection civile ont été mobilisés sur les lieux de l'accident. "Ils ont passé plus de deux heures à essayer d'éteindre le feu qui a ravagé la quasi-totalité de l'avion. Maintenant, ils assurent les secours des victimes", a déclaré un témoin sur place. Le ministère de la Défense n'a pas fait état de survivants. La plus grave tragédie aérienne depuis l'Indépendance Avec un nombre de victimes s'élevant à 257 décès, le plus lourd bilan enregistré à ce jour, le crash d'avion militaire à Boufarik devient ainsi l'accident d'avion le plus meurtrier en Algérie. C'est la plus grande tragédie aérienne qui restera gravée dans les annales de l'Armée algérienne. Il s'agit du 6e crash en Algérie. Le 5e crash d'un avion militaire est survenu en 2014. Cette nouvelle catastrophe aérienne vient tristement rappeler aussi le crash d'un avion de transport militaire de type Hercule Cobra le 30 juin 2003 dans la même wilaya de Blida qui a fait 15 morts. Cet avion avait décollé de la base militaire de Boufarik et avait pris feu au milieu des habitations dans la périphérie de Béni- Mered, Blida. Bilan : 15 morts dont les 4membres de l'équipage et 5 blessés. Dans sa chute, le terrible Hercule C130 a percuté pas moins de 7 maisons. Nul n'oublie le crash d'un avion militaire à Oum El- Bouaghi (500 km à l'est d'Alger Survenu le 11 février 2014. Un avion militaire, transportant 103 personnes, partant de Tamanrasset à destination de l'aéroport de Constantine, s'est écrasé faisant 77 victimesparmi elles 73 militaires et 4 femmes. Deux ans avant, le 10 novembre 2012, l'Algérie a été secouée par le crash d'un avion militaire qui a explosé en plein vol en Lozère. Le gouvernement exprime sa "profonde affliction" L'ensemble des membres du gouvernement ont appris avec une "profonde affliction" l'accident survenu hier à Boufarik à l'appareil Iliouchine des Forces aériennes, transportant de nombreux éléments de l'Armée nationale populaire, a indiqué un communiqué des services du Premier ministre. Le gouvernement, réuni ce jour, a observé une minute de silence à la mémoire des martyrs victimes de cette tragédie. "En cette douloureuse circonstance, les membres du gouvernement présentent leurs plus sincères condoléances aux familles des martyrs victimes de cette tragédie", ajoute le communiqué. "Ils partagent, également, ces condoléances et l'expression de leur solidarité avec le Haut-Commandement de l'Armée nationale populaire et l'ensemble de ses personnels".