«Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste) figure parmi les 13 organisations qui ne sont pas reconnus par le ministère du Travail, car ils continuent d'exercer leur activité illégalement», c'est ce qu'a informé, hier, le directeur des relations de travail au ministère, Rabah Mekhazni. Lors de son passage à la Chaîne privée d'Ennahar, le même responsable a rappelé que son département avait appelé tous les syndicats à communiquer autour de leur représentativité avant le 31 mars passé. Après trois semaines de l'expiration de ce délai donné par le ministère du Travail aux 65 syndicats agrées pour prouver leur représentativité, seulement 30 d'entre eux ont répondu positivement à l'appel de la tutelle, a-t-il précisé. Sur ces 30, 17 organisations exercent leur activité de façon légale et dans le cadre de la loi. Or, indique-t-il que 13 organisations ne sont pas reconnues par le département du travail, vu qu'ils continuent d'exercer leur activité de façon illégale. Le directeur M. Rabah Mekhazni a, par la même occasion, donné la liste de ces 30 organisations. En ce qui concerne les 17 organisations dont les dossiers ont été retenus, il s'agit de: l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Syndicats national autonome des praticiens de l'administration publique (Snapap), Syndicat national des corps constitués et des ouvriers professionnels de l'éducation nationale (Snccopen), Syndicat national des enseignants chercheurs des hôpitaux universitaires (Snechu), Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp), Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), Syndicat national algériens des psychanalystes (Snap), Syndicat algérien du paramédical (Sap), Syndicat national des professeurs et paramédicaux (Snpepm), Syndicat national des vétérinaires de la fonction publique (Snvfpa), Syndicat national des magistrats (Snm), Organisation nationale des Journalistes sportifs (Onjsa), Syndicat national praticiens nautiques commerciale algérien (Snpnca), Syndicat national des techniciens de maintenance aéronautique (Sntma), Syndicat des pilotes techniciens aéronautiques algériens (Spla), Syndicat national des magistrats de la cours des comptes (Snmcc), et le Syndicat national des professionnels circulation aérienne (Snpca). S'agissant la liste des 13 organisations qui ont fourni des informations, suivant l'ancienne réglementation sont : Syndicat autonomes des professionnels des affaires étrangères (Sapae), Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef), Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Syndicat national des travailleurs de l'éducation (Snte), Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l`éducation (Cnapeste), Syndicat national des médecins généralistes de la santé publique (Snmgsp), Syndicat national des journalistes (Snj) , Syndicat national des électroniciens de la sécurité aéronautique (Snesa), Conseil national autonome des imams et fonctionnaires du secteur des affaires religieuses et des wakfs (Cnaifsarw), Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (Sntfp), Syndicat national de l'office algérien interprofessionnel des céréales (Snoaic) et le Conseil national de l'enseignement supérieur (Cnes (contentieux interne). Il est à rappeler que le ministère du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale avait mis en garde, dans un communiqué rendu public le 3 mars dernier, contre des «pseudos-organisations syndicales» qui sont en infraction par rapport à la législation du travail.