C'est officiel «Yennayer» (12 janvier) a été définitivement intégré comme fête nationale et journée «Chômée et payée» et ce après que les députés de l'Assemblée nationale populaire ont adopté la loi modifiant, complétant et modifiant la loi définissant la liste des fêtes nationales. Le vote s'est déroulé en plénière présidée par le président de l'APN, Saïd Bouhadja en présence du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali et du ministre des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda. S'exprimant à l'issue de la séance de vote, le ministre du Travail qui s'est félicité de ce pas a salué «le débat fructueux» qui a marqué l'examen de ce texte de loi, affirmant qu'il a été «synonyme du consensus national et preuve que notre identité dans sa diversité appartient à tous les Algériens». A noter qu'une proposition formulée par le président du groupe du parti des Travailleurs (PT), Djelloul Djoudi pour l'introduction de la journée du 8 mai, commémorant les massacres du 8 mai 1945 qui ont fait 45.000 victimes Algériennes, «fête nationale parmi les fêtes officielles», n'a pas été retenue. La journée commémorant les massacres du 8 mai 1945 «est célébrée à l'image de toutes les occasions officielles même si elle ne figure pas sur la liste d'autant que la scène nationale regorge de journées interpellant la mémoire nationale», a argué la Commission des affaires juridiques dans son rapport complémentaire. «L'objectif premier du projet de loi fixant les fêtes nationales est la consécration des nouvelles dispositions constitutionnelles instituant Tamazight, langue nationale et officielle ainsi que la concrétisation de la démarche du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika consacrant Yennayer, fête nationale en vue de raffermir l'unité nationale», a rappelé la Commission. Pour rappel, «Yennayer», le jour de l'an Amazigh a été décidé au mois de Décembre 2017, par le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, lors d'une réunion du conseil des Ministres. Le nouvel an amazigh, dit Yennayer, et célébré tous les ans le 12 janvier. Cette décision s'ajoute à celle qui a été décidée par M. Abdelaziz Bouteflika, redonnant à la langue maternelle des Algériens Tamazight sa véritable place en la consacrant «Langue nationale et officielle». A ce même sujet, le président de la République a également chargé le gouvernement d'accélérer la préparation du projet de loi organique portant création d'une Académie algérienne de la langue amazigh.