Il est emprunté par des centaines de véhicules par jour. Le chemin intercommunal menant du chef-lieu communal d'Oued Djemaâ vers la commune voisine de Sidi Khettab via la localité de Ghemaizia, à l'est de Relizane, via plusieurs agglomérations est dans un piteux état. Le chemin communal est dans un état de délabrement avancé. Sa dégradation est due, selon les usagers qui l'empruntent quotidiennement, à l'absence de caniveaux et de systèmes de drainage à même de canaliser les eaux pluviales. Le tronçon le plus touché est celui reliant le chef- lieu de la commune à d'Oued Djemaâ sur une distance de 8 km. En effet, ce tronçon vital connaît, en plus de son étroitesse, une dégradation avancée à la faveur d'innombrables, de nids-de-poule et de crevasses qui «garnissent» cette route devenue à haut risque aussi bien pour les usagers que pour les habitants de la région. Une route totalement détériorée de bout en bout qui devient, de ce fait, quasiment impraticable, notamment en hiver. «Je suis parfois obligé de faire un long détour par Blaid pour rejoindre Sidi Khettab et éviter de passer véhicule par ce chemin détérioré», avouera un habitant du village de Ghemaizia. En plus de cette détérioration par les eaux pluviales et les affaissements de gabions récemment réalisés, l'incivisme a également sa part de responsabilité. Des amas de matériaux de construction jonchent les accotements et réduisent considérablement la route en plus des crevasses engendrées par l'aménagement, par les riverains, de chemins menant à leurs domiciles respectifs. Il semblerait, selon une source crédible, que si rien n'est fait pour réhabiliter cette route, les automobilistes finiront, à coup sûr, de ne plus emprunter cette ligne. Le réseau routier dans cette daïra, et plus particulièrement dans les deux communes précitées, est laissé à l'abandon. Son dernier revêtement remonte à l'année 2008. Mais là, durant la période de sa réhabilitation, ce chemin n'a pas été revêtu convenablement. La largeur bitumée est dérisoire. Elle est de 4 mètres et quelques dizaines de centimètres seulement ! Résultat : le croisement des véhicules ne s'effectue pas sans danger de friction ou de collision, tellement il est étroit. Ce qui oblige beaucoup de conducteurs à «sortir» sur les accotements pour éviter le pire. Toutefois, au fil du temps, ce chemin s'est dégradé pour prendre l'actuelle forme. En effet, il est plein de crevasses et pire encore, il est décapé par endroits. Ce qui rend la circulation automobile très difficile et laborieuse. La pluie diluvienne qui s'est abattue, ces derniers jours, complique davantage les choses sur ce tronçon qui baigne carrément dans l'eau et la boue. Les conducteurs trouvent toutes les peines du monde à emprunter ce chemin. De ce fait, les usagers souhaitent sa réhabilitation avant la saison hivernale.