Rencontré, hier à Alger, le directeur de l'Institut national supérieur de pêche et d'aquaculture (Inspa), El Mihnaoui Réda a annoncé, à La Nouvelle République, que l'Institut en question prévoit, au cours de cette année d'entamer la 2ème phase du programme de partenariat avec le centre européen de la formation continue maritime Cefcm (Lorient, France), qui s'articule, a-t-il ajouté sur plus de 30 activités dont l'objectif global est de renforcer les capacités pédagogiques et techniques de l'Institut. Restant dans la même perspective d'externalisation,le même responsable a précisé, dans ce contexte qu'un autre projet d'une convention du jumelage avec l'Institut supérieur de pêche et d'aquaculture à Bizerte en Tunisie est en cours d'élaboration. Abordant les missions de l'Institut national supérieur de pêche et d'aquaculture (Inspa), notre interlocuteur a par ailleurs précisé que parmi les missions principales de cet établissement public est d'assurer des formations à la carte qui répondent aux besoins et à la demande des professionnels du secteur, soulignant, également, que l'Institut en question assure le suivi et l'accompagnement des étudiants même après la formation. Evoquant l'opération de la 6e édition «Ports et barrages bleus 2018» qui a été lancée et organisée, samedi dernier aux ports de pêche d'Alger et d'El Djamila (Aïn Benian) à Alger, le directeur de l'Inspa, El Mihnaoui Réda a révélé que cette opération vise à lutter contre toutes les formes de pollution dans les ports et les barrages, tout en révélant, également l'importance de sensibiliser les citoyens à l'amélioration de la qualité environnementale des ports de pêche à travers des campagnes de nettoyage des ports. Il y a eu de rappeler, également que des ateliers au profit des enfants, écoliers et lycéens (sorties sur terrain, balades en mer, ateliers de dessins, projections de films documentaires, quiz...), ont été organisés au cours de cette opération. De même que des outils pédagogiques fournis informeront sur la problématique des déchets et encourageront à adopter des gestes éco-citoyens. Toujours et selon les responsables de cette opération «Ports bleus», cette édition permettra ainsi de réunir les conditions de réussite des différentes campagnes de production halieutique à travers la préparation et la vulgarisation des infrastructures sectorielles de base. Elle vise, également, selon ces derniers, à développer une pêche responsable et une aquaculture durable et à valoriser et intégrer des ports et activités de la pêche dans le développement socio-économique local. Lors de cette rencontre au siège de l'Inspa à Alger, M. El Mihnaoui a évoqué, en outre les perspectives de l'aquaculture en Algérie, un secteur qui a connu une certaine dynamique, ces dernières années. Il a précisé, à ce propos, que ce secteur offre, actuellement de nouvelles perspectives de croissance et des opportunités crédibles pour les jeunes investisseurs qui veulent investir dans ce domaine. Il a, toutefois, expliqué le rôle dynamique de l'aquaculture dans l'économie nationale : «D'autant plus que l'Etat s'est doté d'une stratégie qui repose, aujourd'hui, sur le développement de l'aquaculture que nous considérons comme un facteur-clef dans la réussite de l'investissement dans ce secteur», fera-t-il remarquer encore, ajoutant, à ce titre que le secteur de la pêche et de l'aquaculture se fixera l'objectif de doubler la production de poissons à l'horizon de 2020, tout en mettant, l'accent ainsi sur la nécessité de développer encore l'aquaculture et aussi sur la sensibilisation sur les perspectives prometteuses de ce secteur et aussi de vulgariser la formation en ce domaine. De même, a-t-il poursuivi, on remarque, aujourd'hui que la demande pour cette formation est de plus en plus élevée.