Rien ne va plus dans la wilaya de Boumerdès concernant les constructions illicites. Désormais, malgré le bon vouloir de Madani Abderahmane Fouatih, wali de la 35e wilaya d'Algérie, la situation demeure dramatique malgré que le ministre de l'Intérieur, en l'occurrence Nourredine Bedoui qui de Sétif a rappelé que toute construction illicite sera détruite. «Nul n'est au-dessus des lois de la République. Il n'y a personne au- dessus de la loi, elle s'applique à tous, celui qui construit sans permis, c'est automatiquement la démolition, que ce soit une villa ou un bâtiment.» Le ministre de l'Intérieur a donné des instructions fermes dans ce domaine : alors la question qui se pose : que se passe-t-il dans la wilaya de Boumerdès et pourquoi cette passivité de l'Etat étant donné que les constructions illicites gangrènent et font des ravages dans divers communes de la wilaya de Boumerdès portant atteinte aux terres agricoles et au tissu urbain et détériorent ainsi l'image architecturale. Des dizaines, des centaines de constructions illicites sont érigées partout que ce soit à Sidi-Daoud, à Baghlia, à Dellys, à Bordj-Ménaiel, à Khemis El Khenchna, à Boudouaou, aux Issers, à Hamadi, à Zemmouri El Bahri, à Cap-Djinet et autres communes très importantes dans 35e wilaya d'Algérie. C'est la faute à qui ? Pourquoi le phénomène des constructions illicites prend de l'ampleur. Désormais les autorités communales et les daïras assument totalement une grande responsabilité, car ils n'arrivent pas à faire face à l'appétit féroce de la mafia du foncier, et pourtant ces constructions illicites sont érigées au vu et au su de tout le monde sans disposer du moindre document, de nombreuses villas sortent de terre dans l'indifférence générale des autorités locales et le cas des communes de Sidi-Daoud (ex-Abbo Baghlia (ex-Rebeval), Zemmouri El Bahri, ex-Courbet marine plus connu par le port des poules, trois agglomérations agricoles et maritimes qui connaît des constructions illicites qui continuent d'être édifiées sans permis de construire et dire que nous sommes en l'an 2018, l'environnement est totalement défiguré et les règles d'urbanisme ignorés. Quant aux élus locaux, ils se distinguent toujours et encore par la passivité et l'immobilisme, ils ne bougent pas le petit doigt. Certains sources locales les soupçonnent de complicité et de laisser-faire ; les élus locaux pointent du doigt le chef de daïra qui a été à l'origine de cette mascarade et du pourrissement, ils pensent que la responsabilité lui incombe totalement. Faut-il croire à la lutte menée contre les constructions illicites, c'est la question que se posent de nombreux citoyens. Ces derniers constatent au quotidien que des villas gigantesques fleurissent en toute illégalité dans plusieurs communes que ceinturent la wilaya, des villas sont érigés sur des terrains inappropriés et inadaptés. Malheureusement, aucune instance officielle ne semble avoir accordé la moindre autorisation d'urbanisme. tout le monde se rejette la balle, chacun accuse l'autre d'être responsable de ce pourrissement. Il faut venir voir pour y croire, constater de visu l'anarchie qui s'installe avec ses constructions illicites, cette situation dramatique qui ne date pas d'aujourd'hui s'est accentuée depuis la promulgation de la loi 15-08 portant régularisation des constructions, certes mais les gens ont mal compris, la régularisation doit se faire seulement pour les propriétaires de terrain. Les constructions illicites doivent être démolies car elles ont été construites en violation de la loi. Les habitants de la commune de Sidi-Daoud et de Baghlia constatent au quotidien que des maisons d'habitation fleurissent chaque jour et viennent agresser les leurs. Avec ce phénomène, le cadre de vie est dégradé, tout le monde est responsable de cette situation que ce soit le chef de daïra, les élus locaux et à leur tête le président d'APC qui sont tous complices de cette situation. Le wali de Boumerdès doit remettre les pendules à l'heure. Mais le plus grave dans tout cela c'est la localité de Zemmouri El Bahri qui voit son foncier bradé par des énergumènes qui se croient au- dessus des lois, ils occupent la moindre parcelle de terrain et tout cela au vu et su des services administratifs tels que la DUCH, la DUC, la Direction des Domaines, la Conservation foncière, l'APC. Où allons-nous comme ça.