Des cadres qui agissent dans l'ombre ne voudraient pas le maintien de la JS Kabylie en championnat de Ligue 1 Mobilis. Ils rodent, perturbent, déstabilisent, parasitent et alimentent des querelles. Leur seul objectif est de faire barrière à la sérénité entre l'entraîneur et son employeur. Maintenant que la JSK confirme sa cinquantième année au sein de la Ligue 1 Mobilis, qui va succéder à l'entraîneur Youcef Bouzidi, l'architecte de son maintien ? «Je suis entré dans l'histoire de la JSK en la sauvant de la relégation. Tout le monde pensait que le club ne parviendra pas à se maintenir en Ligue 1 Mobilis, mais moi, je n'ai jamais douté. J'ai trouvé l'équipe dans une situation catastrophique. J'ai réussi une remontée spectaculaire avant d'atteindre l'objectif qui m'a été assigné», a déclaré le coach «sortant». «Qui lui succédera», dit-on ? Il est encore prématuré d'apporter un élément de réponse. Il s'en irait avec le sentiment d'avoir réalisé un exploit, celui attendu par des millions de supporters kabyles. Son départ était-il attendu ? La réponse est oui, pour l'avoir lui-même annoncé la veille de la Coupe d'Algérie. Quels sont ses motifs ? Selon Bouzidi, ils seraient nombreux. D'abord, il existerait des personnes qui militeraient en faveur d'une division entre lui et le président de la JSK, mais aussi avec les... supporters. Pourquoi s'abaisser à un tel niveau puisque Bouzidi était l'invité de Mellal à un bon couscous à la fin de la rencontre face à l'USMA. «On dit que ce sont les supporters qui ont sauvé l'équipe de la relégation, mais ce que l'on ne dit pas, c'est que j'ai ramené un point du stade du 20-Août 1955 sans la présence de nos supporters. J'ai aussi gagné aujourd'hui alors qu'on a joué à huis clos. Les supporters ont joué un rôle, mais c'est moi qui ai assuré le maintien. J'ai gagné tous mes matches à domicile, et j'ai ramené de précieux points de l'extérieur» et de préciser que ces déclarations émanent de ceux qui veulent semer la zizanie entre moi et Mellal, mais ils ne réussiront jamais, alors jamais. Je démissionne pour lui éviter cette folle pression qui risquerait de peser sur ses épaules, alors je viendrai à Tizi-Ouzou, je discuterais avec les supporters, la tête haute parce que la majorité m'admire. Il faut savoir que des entraîneurs se bousculent pour entraîner ce grand club, je vous prie de me croire que je n'ai aucun conflit avec le président, au contraire, c'est un homme qui aime son club et qui veut aller loin, très loin, mais hélas, cet homme, à lui seul, ne peut subvenir aux exigences des joueurs, du club et des objectifs qui attendent cette formation qui est en Ligue 1 Mobilis depuis 50 ans. Pour ce club, sa réussite future dépendra de la qualité de son encadrement, dont le président». La question qui sera traitée avec les prolongations qui planent, est de savoir s'il partira réellement ou trouvera-t-il un code qui permettrait à Bouzidi de rester aux commandes de l'équipe la saison prochaine ? Le directeur général de l'USMA, Abdelhakim Serrar, a félicité son homologue de la JSK, «ce club, dira-t-il, ne mérite pas d'être relégué. C'est une grande équipe. La rencontre a été d'un excellent niveau et la JSK mérite sa victoire, au regard de l'absence de nos cadres».