C'est parce que la mise en œuvre de la société de wilaya EPIC qui en aura la charge du nettoiement et de la collecte des ordures ménagers tarde a se dessiner, que la situation se détériore au fil des jours par des amoncellements d'ordures ici et là, le wali par intérim M. Mezhoud a instruit le P/APC afin de recourir à la sous-traitance privé. Une situation qui est en attente depuis mais qui prend plus de temps que prévue affectant davantage l'environnement qu'il devient impératif de reprendre l'ancienne méthode de collecte des ordures via le privé. C'est à ce propos que le conseil de wilaya a approuve une délibération en ce sens et qui du reste nous apprend le communiqué de la cellule de communication. Une décision saluée du reste par les citoyens dont certains s'étonnent que ce phénomène de ramassages d'ordures n'ait pas trouvé sa solution depuis des lustres. Le Président d'APC a donc été instruit pour reprendre les conventions rompues avec le privé et remettre en œuvre la carte des collectes, notamment en direction de certaines quartiers de la haute ville et de plus éloignés où le ramassage n'est pas effectué régulièrement. En attendant que la société de wilaya dont on envisage une ouverture depuis plus de trois mois, les services hygiènes de la municipalité font de leurs mieux avec leur propre logistique, mais cela demeure très insuffisant. faut il le souligner également en l'absence d'un plan de ramassage porté à la connaissance des citoyens, avec un esprit de civisme totalement absent, les décharges naissent et renaissent au fil des jours et des quartiers et pilules au niveau de certains quartiers. Même la place du 1er Novembre pourtant vitrine de la ville et carrefour pour de millions de visiteurs n'en soit pas épargné par des bidons qui s'affichent en permanence, aussi bien à sa rentrée qu'à sa sortie !? Les premiers bidons sont situés au niveau même du rond point de la ville de l'arrêt terminus de la ville à l'entrée de la piétonnière et face à un jardin de détente, un endroit prisé pour ses glaces. D'autres bidons sont posté à longueur d'année à l'angle de cette placette mythique, face à une terrasse de café. L'APC en a bien éliminé certains emplacements importants qui avec le temps en sont devenu des décharges importantes ; celui du stade, de sidi Ali Labhar et celui du quartier Séghir, toutefois sans en donner des solutions de rechanges, les résultats sont certes à la faveur de ces quartiers, mais ils défavorisent le voisinage car les gens jettent là où ça les arranges, créant de nouveaux dépotoirs. L'idéal serait de créer des emplacements éloignés des habitations et en construire des niches en durs en y placardant les horaires fixes des passages de camions. Cela permettra même le contrôle de ces camionneurs qui ne s'appliquent pas dans leurs besognes. En attendant l'entreprise de collecte et de transformations des ordures ménagers qui en sera la solution définitive, la décision de sous traitance envisagée est salutaire pour redonner à nos quartier leurs propreté est une odeur autre que celle que distille ces décharges, en un mois ou les rejets sont démultipliés. La décision nous apprend-on par ailleurs bute à une question d'admission en dépense par le trésorier communal du montant de 70 milliards équivalent à la mise en service de cette EPIC accordé par l'assemblée populaire communale.