L'événement phare de la tech qui revient chaque année depuis déjà 3 ans «Viva Tech Paris» a comme invitée d'honneur cette année l'Afrique. Du 24 au 26 mai au Parc des expositions à Paris, les startups africaines sont mises à l'honneur pour présenter leur créativité et produits aux côtés des géants de la Tech du monde entier. Inauguré jeudi par le Président Emmanuel Macron, cet événement phare de l'année continue jusqu'à aujourd'hui. Pendant trois jours, les entrepreneurs ont l'occasion d'être réunis dans un carrefour où ils ont le défi de trouver des partenaires, des sponsors pour les moins financés, des échanges d'expérience, «Viva Tech» leur présente une plate-forme incontournable pour se valoriser dans un monde où la Tech prend de plus en plus d'ampleur, où les startups deviennent l'outil phare du développement économique de plusieurs pays. A l'ouverture de ce salon, le Chef de l'Etat français a déclaré que l'Agence française de développement (AFD) a mis une enveloppe d'une valeur de 65 millions d'euros au profit du financement des startups africaines. A ce sujet, il a expliqué que cette Agence se concentrera sur le démarrage, en prenant de petites participations de 30 à 50.000 euros des startups africaines. Les start-up africaines présentes à Paris sont particulièrement concentrées dans le secteur de la santé, du e-commerce, de la production d'énergie solaire le paiement mobile, l'hydraulique et les services. Le nombre d'incubateurs africains qui se développent petit à petit est passé d'une dizaine au début des années 2010 à 443, selon le dernier rapport de la Banque mondiale, selon le dernier rapport de la Banque mondiale. Un chiffre qui reste loin de ce qui se trouve sur le marché mondial des startups mais il ne faut pas oublier que l'Afrique commence à peine de s'approuver dans ce milieu par manque de ressources et de financement. Malgré cela, de nombreuses startups attirent des capitaux intéressant dans le domaine de la finance, de l'éducation et des services. Une étude menée par le fonds d'investissement Partech Ventures a dénombré 128 levées de fonds la même année sur le continent africain, soit 66 % qu'en 2016, pour un montant total de 560 millions de dollars, soit une augmentation de 57 % par rapport à 2016. Selon des experts, cette poussée dans le domaine des startups en Afrique est grâce à la croissance de la téléphonie mobile. Selon un important cabinet d'audit et de conseils mondiaux «Deloitte», environ 660 millions d'Africains seront équipés d'un smartphone, à l'horizon 2020, ce qui représente plus d'un habitant sur 2,5 d'entre eux ayant un accès à Internet. Plus généralement, VivaTech, inspiré notamment par le salon de l'électronique grand public de Las Vegas (CES), ambitionne d'accueillir pour sa troisième édition «10 000 start-up» françaises et étrangères, selon Francis Morel, le P-DG du groupe Les Echos. Ayant accueilli environ 68.000 visiteurs l'an dernier, dont 25% d'internationaux, «Viva Tech» accorde, selon ce que nous avons remarqué sur les différents stands, une place majeur à l'intelligence artificielle, la réalité virtuelle et la robotique. Par cette dernière, l'objectif du salon est de donner un aperçu du futur, des robots un peu partout sur les stands, même sur le géant des marques cosmétiques « L'oréal », on y voit un robot qui maquille un mannequin poupée. Parmi les exposants, on trouve Google et Facebook, mais aussi de grands groupes français comme Orange, Engie ou TF1 qui viennent généralement avec des start-up de leur secteur. Les personnalités phares de cette édition sont le fondateur et patron de Facebook, Mark Zuckerberg qui a donné une conférence le premier jour du salon, ainsi que le patron de Microsoft, Satya Nadella, le PDG du service VTC Uber, Dara Khosrowashi. Au contraire du CES de Las Vegas, le Consumer electronics show consacré à l'innovation technologique en électronique grand public, qui se tient annuellement à Las Vegas au Nevada, Viva Tech, ouvre également ses portes au grand public.