Depuis qu'on en parle de la création de l'entreprise de collecte et de tri des ordures ménagers EPIC de Béjaïa, beaucoup d'encre a coulé et surtout d'ordures a croulé... sur les trottoirs de la ville. Une opération qui en apparence semble des plus banales, mais dont la gestion en devient pour autant « un point noir » pour une APC qui mise fort et s'appuie sur cette alternative qui demeure l'unique levier reste que ce projet voit le jour. Un projet qui court depuis 2017 auquel était associé même l'ancien wali de Béjaïa, avec une mise a disposition d'une subvention votée par l'ancienne APC d'un montant de 70 milliards. La mise à disposition du plateau de Sidi Boudrahem doté de son actuel Centre d'enfouissement technique qui jouira par ailleurs d'autres capacités en vue d'en faire un centre de tri. Les premiers arrivages par ailleurs d'équipements approprié à la mission de 23 camions entre bennes tasseuses et citernes et l'attente de 40 autres. Des perspectives qui plaidaient du lancement éminent. On évoquait également de la fermeture de la décharge » sauvage » de Boulimat et la réouverture du CET. Tout ces signes avant coureurs défendaient la mise en œuvre d'un tel projet qui était sans équivoques !. Un projet « salutaire » appuyé pour la forme de toute sa procédure réglementaire, ne pouvait pourtant voir le jour sans le dégel du montant de la subvention dont il fait objet au niveau de la trésorerie communale qui en fait pour l'heure blocus. En ramenant portant les premiers camions les responsables de la commune auraient-ils donc mis la charrue avant les bœufs, ou reçu des assurances de la faisabilité du projet !? Même si la question ne fait pas pour autant l'unanimité, la commune se délaissait peu à peu de la sous traitante par la privé, autre signe qu'on y allait droit vers l'entreprise. Mais depuis on assiste à des dissensions en dedans et hors de l'assemblée communale ou des combats à couteaux tirés sont engagés entre élus sur le problème de la gestion des déchets. Entre temps la situation du ramassage des ordures en devient un sujet préoccupant à la limite même de l'ingérable avec des incidences gravissimes sur l'environnement et la santé publique. Face à cette confusion la wilaya s'en mêle « instruisant » la commune de reprendre du service avec le privé, alors que la commune dénonce « le complot d'un lobby qui empêche » sans le nommer, et rouvre progressivement les dossiers des sous traitants en apurant leurs antécédents financiers. Le dossier de l'EPIC chargée de la collecte et du tri des déchets ménagers est une alternative nonobstant son financement qui reste à clarifier et a soutenir au besoin, que l'APC tient a réaliser en raison même de l'alternative et des options économiques et sociales qu'il offre. Sa mission est de soulager la commune en la déchargeant d'une tâche aussi sensible que lourde qui devrait être dévolu a cette entité, l'alléger par ailleurs de l'apport d'un privé dont le service reste onéreux et au demeurant non concluant au regard du simple ramassage que celui-ci offre. Cette future entreprise en plus de la collecte et du tri sélectif, emploierait plus de 200 agents de nettoiement et serait à même de générer des ressources certaines, en plus des facturations directes à son principal débiteur : la municipalité. « Rien ne se jette, rien ne se perd tout se crée tout se transforme » dit l' adage qui reste plus que jamais à jour d'actualité dans ce cas précis, la transformation génèrerait des ressources certaines qui se perdent à profusion, tout comme l'eau se perd à la mer, alors qu'on a tout pour les reprendre à moindre coût. Alors ! Toute cette situation imbroglio tique qui ne tient qu'à un fil, n'a besoin que d'un coup de pouce pour se déméler.