Contactés hier, les habitants de Haï El-Atik dans la commune de «Oued Alleug» (Blida) craignent l'effondrement et la dégénération de la situation de leurs immeubles qui datent des années 50. Ils demandent, à cet effet l'intervention des autorités concernés, notamment le ministère de l'habitat pour intervenir et résoudre leurs problèmes afin de les reloger dans des habitations décentes. Un résident du quartier nous dira, à ce titre, que son immeuble a été fissuré : «C'est vraiment un cauchemar», l'a affirmé encore, ajoutant que : «Nous vivons dans une situation lamentable puisque un effondrement peut survenir à tout moment.» De même, ces résidents craignent que leurs vieux immeubles s'écroulent sur leur tête: «Notre vie est menacée à la moindre chute de pluie», a souligné un des résidents. « En plus de cette menace pesante d'écroulement, nous menons une vie très difficile, d'autant plus que les eaux usées inondent notre quartier», a souligné un autre. Ces mêmes habitants se plaignent aussi des odeurs nauséabondes qui se dégagent des sous-sols et à l'entrée de leur immeubles en leur pourrissant la vie, en faisant observer, d'autre part que le manque d'hygiène commence, sérieusement à miner leur quotidien. Ces derniers souhaitent, vivement une prise en charge concrète de leurs problèmes. «Ces lieux sont devenus invivables, faute d'absence du réseau d'assainissement», signale un jeune habitant contacté par nos soins. S'ajoute à cela le problème de l'entassement des ordures un peu partout. L'insalubrité envahit tout le quartier : «Je suis, vraiment écœuré par la situation dégradante de nos cités qui sont devenues une décharge publique provoquant d'immenses désagréments et de nuisances, cette insalubrité est aussi un lieu privilégié pour les insectes et les animaux errants qui restent une menace pour les riverains», confie un autre habitant du quartier. La même situation est constatée par un autre. Celui-ci regrettera : «Nous sommes entrain de demander seulement nos droits et j'espère que les autorités expriment la volonté de prendre en charge nos doléances», dira t-il encore. Et d'ajouter : «De même, ils nous ont promis la restauration de nos habitations mais le problème que ces dernières sont anciennes et fragiles ne peuvent pas être restaurées.» Selon les propos du président de l'association du comité du quartier contacté, hier, ces habitations sont classées rouge et jugées inhabitables : «Je dirais que ces immeubles ont été lézardés et ces fissures sont dangereuses pour la stabilité du bâtiment et la sécurité des habitants», a-t-il souligné dans ce sens, affirmant, cependant que : «Nous avons sollicité nos autorités locales, malheureusement nos doléances sont restées sans réponse et nous attendons notre relogement», a-t-il dit. Notre interlocuteur ajoutera, par ailleurs que : «Nous lançons, à cet effet, un appel au ministre de l'Habitat pour intervenir et résoudre notre problème. Une chose est sûre, la vie des habitants de ce quartier endommagé est en danger.» Compte tenu de l'aggravation de leur situation, les habitants de Haï El-Atik dans la commune de «Oued Alleug» (Blida) ont bloqué, la fin de la semaine dernière, l'artère principale de la ville en dénonçant, également les conditions de vie difficile dans leurs cités, dont les bâtisses ont été fragilisées, d'après eux par le séisme de mai 2003 de Boumerdès et celui de Hamam Melouane à Blida. A ce titre, ces riverains ont réclamé, entre autre, leur relogement car les conditions dans lesquelles vivent ces habitants sont inhumaines. Tout compte fait, ces mêmes habitants expriment leur colère quant à leur situation, ils soulignent, à cet égard que ces immeubles se trouvant dans cette zone sont vétustes, les planchers des appartements s'effritent avec le temps. Quant aux escaliers, ils représentent un danger pour les résidents. De même, les murs des immeubles sont marqués par des fissures. Ils révèlent ainsi qu'ils survivent dans des conditions lamentables, telles l'exiguïté et les odeurs nauséabondes.