Trois familles habitant la Rue Mokrane Zouaoui (Basse Casbah) à Alger ont été expulsées et sont dans la rue depuis le 22 juillet dernier. C'est une situation dramatique qu'est en train de vivre la famille «Sebaoun» qui se voit, dès dimanche dernier, tomber sous le coup d'une expulsion de son domicile qu'il occupait depuis 50 ans au 8, Rue Mokrane Zouaoui à la Basse Casbah à Alger. Installée dans une petite tente en carton et en plastique, entre deux groupes électrogènes à «la rue du Soudan», plus précisément, dernière la mosquée de «Ketchaoua», la famille «Sebaoun» a frappé à toutes les portes pour la régularisation de leur situation mais malheureusement en vain. En effet, ces trois familles avec leurs enfants ne savent plus à quel saint se vouer, ils vivent dans des conditions difficiles précaires dans la rue, sous la menace des aléas, de fortes chaleurs et aussi dans l'insécurité jour et nuit. Certains voisins de ces familles, rencontrés sur les lieux n'ont pas manqué de faire part de leur indignation, devant la situation critique et inhumaine dans laquelle se trouvent les trois familles expulsées : «Nous vivons dans une situation lamentable, manquant de tout ce qui à trait à une vie digne d'être humains», c'est le cri de détresse que lance un père de famille. Et d'ajouter : «Cette petite tente en bois et en cartons ne peut pas abriter tout les membres de la famille, nous sommes, tout le temps enfermé avec cette chaleur sans électricité et sans eau.» Notre interlocuteur tient à préciser, par ailleurs qu' «ici, c'est l'insécurité de jour comme de nuit ». Son frère intervient pour dire, également que : «Nous sommes envahis par les cafards et les rats et leurs déjections, c'est chaud, … et nous sommes infesté de punaises et de moustiques», a-t-il témoigné. Et de poursuivre : «A cet effet, nous demandons au wali d'Alger de nous reloger dans des logements décents pour mettre fin à notre souffrance au quotidien». L'interlocuteur tient à préciser, en outre que : «Cet état met, également en danger nos enfants, ces derniers sont notre avenir», a-t-il dénoncé, dans ce sens. Tout compte fait, ces trois familles espèrent trouver, rapidement une solution satisfaisante et elles espèrent vivre une vie décente et meilleure.