Intervenant après la rencontre qu'il avait tenue avec le secrétaire général du «Tajamoue Amel el Jazaïr» (TAJ), M. Ahmed Ouyahia n'a pas manqué de relater certains événements qui ont fait l'actualité ces derniers jours à l'échelle nationale. Au sujet des prochaines élections présidentielles, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique a indiqué que son parti soutien la candidature de M. Abdelaziz Bouteflika. Il a fait savoir que dans les jours et mois qui viennent, ils seront nombreux qui demanderont au Président de la République à briguer un nouveau mandat. Au sujet des mêmes élections, M. Ouyahia a ajouté que le fait de soutenir M. Abdelaziz Bouteflika ne veut en aucun cas dire que cela constituerait des pressions sur sa personne. A propos des troubles qui avaient éclaté dans certaines villes à l'ouest et au sud du pays, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) a minimisé cet état de fait indiquant qu'il s'agit d'une dizaine d'individus. «Il est tout a fait légitime que des citoyens revendiquent pacifiquement des droits, mais allez jusqu'à empêcher des soirées cela est inacceptable», a-t-il fait savoir. Le premier responsable devait ajouter à ce sujet que de tels agissements sont passibles de prison. “Ce n'est pas le cas chez nous ou nous avons toujours opté pour la sagesse et la clémence”, a-t-il souligné. M. Ahmed Ouyahia trouve que les individus à l'origine de ses dépassements dans la wilaya de Ouargla ne dépassent pas la vingtaine. Le patron du rassemblement national pour la démocratie a toutefois critiqué certaines voix qui avaient imputé ces troubles aux militants d'un mouvement fondamentaliste. Malgré que le SG du RND ne partage pas cet avis, des militants d'un mouvement extrémiste ont tenté de récupérer ces troubles à l'origine de l'annulation de la tenue du gala dans une place publique. Plusieurs dizaines d'individus avaient protesté contre la programmation de cette soirée et avaient accompli la prière d'El Ichaa sur les lieux. La foule a même scandé le nom d'un chef de ce mouvement fondamentaliste, des enregistrements avec son et images se trouvent toujours sur les réseaux sociaux. A Sidi Bel-Abbes, l'intervention des autorités locales a permis à l'organisation du festival du Raï et ce malgré la contestation anarchique de quelques dizaines d'individus, a indiqué M. Ahmed Ouyahia. La mise au point indirecte du chef du Rassemblement national démocratique intervient après les contestations qui avaient eu lieu à Ouargla et Sidi Bel Abbes. Lors de la rencontre qu'ils ont tenu à Alger, les SG du Rassemblement national pour la démocratie (RND) et celui de «Tajamoue Amel el Jazaïr» qui a renouvelé son appel au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, afin qu'il poursuive sa mission à la tête du pays pour "la continuité du développement et la stabilité de l'Algérie". Les deux partis ont également "réitéré leur soutien au chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, auquel ils ont renouvelé leur appel à poursuivre sa mission à la tête du pays pour la continuité du développement et pour la stabilité de l'Algérie dans un environnement régional perturbé", indique un communiqué du RND ayant sanctionné la rencontre entre Ahmed Ouyahia et Amar Ghoul. Durant cet échange auquel ont pris part des membres des deux directions nationales, M. Ouyahia "s'est félicité des relations étroites qui existent entre les deux partis, membres de la majorité présidentielle, y compris au sein du gouvernement et au niveau du Parlement". Le RND et TAJ "se sont félicités aussi des résultats prometteurs enregistrés par le pays cette année, notamment en ce qui concerne l'amélioration de la croissance économique, ainsi que le recul du chômage", a ajouté le communiqué. Dans la foulée et dans le cadre de la concertation des partis politiques de l'alliance soutenant le Président de la république, Amar Ghoul le Président de Taj (Tajamoue Amel el Jazaïr» (TAJ) devrait rencontrer M. Ould Abbes, secrétaire général du font de libération nationale (FLN). Ces trois partis devront former l'ossature de la prochaine alliance présidentielle, qui de toute évidence a d'ores-et-déjà donné son quitus au candidat Bouteflika.