Le Belge Tom Saintfiet, né à Molen occupera désormais, pour neuf mois les rênes de la sélection nationale Gambienne de football, prochain adversaire des Fennecs, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2019. C'est lui qui avait fait grimper l'Equipe namibienne de 30 places au classement FIFA entre en 2008 et 2010 : Deux fois élu meilleur entraîneur de l'équipe namibienne (2008/2009). Il vient de quitter l'équipe de Malte après une année, mais avant il avait entraîné les équipes nationales du Togo, du Yémen, Malawie, directeur technique de l'équipe nationale nigérienne. Il s'est confié, en exclusivité dans un entretien téléphonique, à Africafoot United. Visible sur son site, dans cet entretien, il évoque son nouveau job ses ambitions avec les Scorpions, et parle de la préparation du match qui opposera son équipe à l'Algérie le 8 septembre prochain, lors de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2019. Comme tous les sélectionneurs, engagés dans cette course au trophée de la CAN-2019, l'une de ses priorités, est la qualification. Le second «Aider Sang Ndong dans le développement du football en Gambie, notamment dans la formation des entraineurs, mais aussi dans le développement du football des équipes des U17, U20 et U23.». C'est un immense chantier qu'il est appelé à gérer. Va t'il réussir ? Sachant que «La Gambie «ne s'est jamais qualifié pour ce tournoi et pour 2019, la partie ne sera pas facile. Il est dans un groupe composé de l'Algérie, le Bénin et le Togo, des pays qui se qualifient souvent pour la CAN et même la Coupe du monde» dira t'il. Pour cette CAN 2019, Il démarre avec une défaite au compteur, 1-0 face au bénin dans son premier match. «Mais il reste cinq matchs à jouer, et on espère qu'on sera compétitifs dans tous les matchs. Après, on va voir si c'est possible de se qualifier ou pas.» Sa survie avec la Gambie, reste tributaire des résultats qu'il aura a réaliser «Sur les cinq dernières années, la Gambie n'a jamais gagné un match de qualification. On ne doit pas dire qu'on doit absolument se qualifier, mais on doit faire un bon match contre l'Algérie, parce qu'on n'a pas peur du Togo et du Bénin.» Devait il reconnaitre. «Je pense qu'on a des qualités, et si on est compétitifs contre les deux, on va voir si c'est suffisant pour se qualifier.» Voila ce qui est claire. Or la réciprocité est aussi valable pour Belmadi, le sélectionneur national des verts qui doit rentrer a la maison avec un excellent résultat. Le Belge, reconnaitra qu'il «n'y a pas des raisons de dire qu'on doit se qualifier absolument. On doit essayer de gagner chaque match.» Pour Tom Saintfiet, l'équipe nationale Algérienne, est l'équipe qu'il doit absolument vaincre, les Fennecs constituent le principal barrage a affronter pour se qualifier, pour cela il évoque la mobilisation des meilleurs joueurs. «On a des bons joueurs qui jouent en Europe et en Afrique. Je crois qu'avec eux, on va essayer de gagner au moins un match pour commencer et peut-être plus.» Son ambition, il l'exprime dans cet entretien, c'est d'aller le plus loin possible. Il en aurait les capacités. Toutes les équipes qui arriveraient après les verts, ne constitueraient pas un obstacles, il aurait souhait démarrer avec le Togo qu'il avait entraine de 2015 à 2016 ou une autre équipe, mais pas avec l'Algérie, voila ce qui coincerait dans ses plans. «Faire un bon match contre l'Algérie, qui a une très bonne équipe, pas seulement avec les joueurs qui jouent en Europe, mais aussi ceux qui jouent en Algérie. Ce sont des joueurs très forts. J'ai visionné cinq matchs de l'Algérie. On sait qu'il y a un nouvel entraineur.» Pour renforcer le moral des joueurs il dira que le nouveau selctionneur des verts n'est pas étranger pour lui «Djamel Belmadi, qui est mon ancien joueur (au Al Gharafa du Qatar, Tom Saintfiet étant entraineur adjoint à l'époque, NDLR). On connait les qualités individuelles et on connait aussi un peu les points faibles de l'Algérie» il ambitionne de faire un excellent résultat. «Faire plus confiance aux joueurs qui jouent en Europe.» Son engagement avec la fédération Gambienne est totale, il doit démontrer qu'il est aussi capable de gagner ses matchs. «C'est difficile d'accepter que la Gambie ne se soit jamais qualifiée, alors qu'il y a des petits pays comme la Sierra Leone, la Guinée-Bissau, le Mozambique, tous se sont qualifiés au moins une fois pour la CAN. Pour moi, ça va être la principale ambition, peut-être pas maintenant, mais dans les années suivantes. Ça doit être une ambition pour les joueurs, pour le staff et la fédération. Je pense que c'est possible, et on doit tout faire pour que ça arrive.» Le match sera en fait celui de l'élève et de son ancien professeur.