Le ministère de la Santé a adressé, hier, un point de situation sur l'épidémie du choléra et confirmé que les cas suspects hospitalisés ont diminué ces derniers jours, avec une moyenne de six cas par jour. Le suivi épidémiologique quotidien des cas de choléra montre que l'épidémie reste «circonscrite au niveau de la wilaya de Blida», a expliqué le département de Hasbellaoui, démontrant que «seulement dix malades restent hospitalisés à l'EPH (Boufarik) et que tous les autres ont été déclarés sortants après guérison». Le dispositif de veille sanitaire mis en place par le ministère depuis le début de l'épidémie «demeure en vigueur jusqu'à l'extinction de celle-ci, et les équipes de santé restent déployées et mobilisées sur le terrain jusqu'à l'identification de la source de contamination», a assuré la même source. Le week-end dernier, le ministère de la Santé avait confirmé que les hospitalisations consécutives à l'apparition du choléra ont chuté de 56% durant les trois derniers jours. Le nombre des patients ayant quitté l'hôpital, «donc considérés comme guéris, est de 120 patients, soit 61% de l'ensemble des hospitalisations», avait précisé le ministère dans un point de situation. La même source a indiqué en outre, que l'épidémie «est actuellement circonscrite dans la wilaya de Blida, et que l'ensemble des cas hospitalisés à l'EHS El Kettar ont été déclarés sortants après guérison». Le dispositif de veille sanitaire mis en place par le ministère depuis le début de l'épidémie «demeure en vigueur jusqu'à l'extinction de celle-ci, et les mesures de prévention, notamment l'application des mesures d'hygiène individuelle et collective doivent rester de rigueur pour rompre la chaîne de transmission de la maladie». Face à cette situation, le ministère avait insisté sur les principales mesures visant à endiguer la propagation de la maladie, à savoir le lavage soigneux des mains avec du savon et de l'eau propre plusieurs fois dans la journée, particulièrement avant le contact avec un aliment, avant chaque repas et après l'utilisation des toilettes, le lavage des légumes et des fruits avant leur consommation ainsi que l'ébullition et la javellisation de l'eau de stockage avant son utilisation. Il est, également, recommandé de ne pas s'approvisionner au niveau des points d'eau non traités et non contrôlés tels que les sources et les puits. Le ministère avait tenu à rappeler qu'en cas d'apparition de diarrhée et vomissements, il est impératif de se présenter dans une structure de santé la plus proche, de se réhydrater en prenant suffisamment d'eau et de sels de réhydratation orale (SRO) et d'apporter une attention particulière aux enfants et aux personnes âgées. D'autre part, au sujet de cette épidémie, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib avait déclaré, jeudi dernier depuis Oran, que «l'eau du robinet est saine et n'a de lien avec aucune maladie». Le ministre avait indiqué, en marge de sa visite au laboratoire principal de la Société de l'eau et de l'assainissement d'Oran (SEOR), que l'eau du robinet est saine et ne présente aucun problème. «L'eau est un produit vital soumis à un contrôle rigoureux», avait-t-il assuré. Le ministre avait, par ailleurs, expliqué en réponse à une question sur le sujet, que l'eau du robinet est de bonne qualité et n'a aucun lien avec une quelconque épidémie. Dans ce cadre, il avait indiqué que l'eau du robinet est «une denrée vitale qui nécessite un contrôle permanent et intensif, car il y va de la santé du consommateur», ajoutant «nous continuerons à soutenir la sécurisation du réseau national de distribution d'eau potable, à faire preuve de vigilance et à garantir toutes les mesures nécessaires». Hocine Necib avait également rassuré que la qualité de l'eau du robinet est garantie à travers l'ensemble du réseau national.