La prochaine présidentielle continue de mobiliser nombre de partis politiques en faveur d'un cinquième mandat du président de la République Abdelaziz Bouteflika qui a appelé récemment à la constitution d'un front populaire solide. Dans cette perspective, bon nombre de partis politiques ont approuvé cette idée et font appel à la mobilisation de la société civile à faire preuve de vigilance et de solidarité. Dans ce contexte, et dans une récente déclaration, le parti RND, par la voix de son porte-parole Seddik Chihab, a affirmé qu'il œuvrait quotidiennement sur le terrain pour la construction d'un front populaire solide tel que l'a prôné le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et ce, dans le but de préserver la sécurité et la stabilité du pays. «Le RDN œuvre quotidiennement à expliquer le contenu de l'initiative du front, à faire prendre conscience de son importance et à souligner l'impératif de prendre part à son édification, et nul besoin d'adhérer à une formation politique pour concrétiser ce front populaire qui a pour objectif de préserver et renforcer la stabilité et la sécurité de l'Algérie et sa résistance face à toutes les manœuvres internes et menaces externes et à une mobilisation pour la poursuite de l'édification et la mutualisation de toutes les potentialités de notre pays, dans la mesure où les crises extérieures qui se jouent à nos frontières sont porteuses des dangers du terrorisme abject et des réseaux du crime organisé, deux fléaux désormais transfrontaliers», a expliqué le porte-parole du parti. Une initiative devenue nécessaire au vu de la conjoncture actuelle marquée par des défis nationaux, dont la nécessité de surmonter les difficultés économiques, les menaces et défis régionaux et internationaux implique l'édification de ce front populaire pour préserver les acquis nationaux, selon Seddik Chihab. Dans ce registre, le SG du FLN, Djamel Ould Abbès a indiqué que son parti a eu des rencontres et des consultations avec plusieurs forces politiques et organisations nationales dans le cadre de la «concrétisation» de l'appel du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la construction du Front populaire solide en vue de «faire face aux manœuvres politiciennes et campagnes acharnées et tendancieuses, relever les défis économiques, sociales et sécuritaires et préserver la sécurité, la stabilité et les acquis du pays». Réaffirmant à l'occasion que ce front était un «espace ouvert à toutes les forces vives du pays et composantes de la société algérienne», Ould Abbès a ajouté que son parti «n'a pas le monopole de ce projet national mais contribue aux côtés de tous les enfants de l'Algérie à sa concrétisation pour assurer l'avenir des générations montantes». Dans ce sens, il a appelé les secrétaires des mouhafadhas à œuvrer à l'élargissement du Front populaire solide en associant l'ensemble des composantes de la société algérienne, notamment les jeunes et les femmes. Pour sa part, le groupe «Continuité pour la stabilité et les réformes», formé de responsables de 15 partis politiques et de deux organisations nationales, a appelé samedi à Oran à «faire front uni contre les partisans de la fitna et tous ceux qui veulent déstabiliser le pays». Pour la présidente du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie (MJD), Chalabia Mahdjoubi, le prochain rendez-vous électoral constitue une étape importante pour «consacrer la démocratie et une occasion pour donner au peuple le droit d'exprimer sa volonté pour choisir son président en toute liberté». Dans cette perspective, ce groupe, a ajouté Chalabia Mahdjoubi a exprimé son «refus» de toute tentative visant à «remettre en cause» le droit constitutionnel du président de la République à se présenter aux élections. Pour l'intervenante, la prise de décision doit changer de camp et doit revenir à la souveraineté populaire. C'est aux citoyens d'exercer le droit constitutionnel de choisir librement leur président afin de préserver les acquis et œuvrer ensemble pour dépasser les disparités socio-économiques entre les différentes régions. Enfin, dans le même sens, le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini a déclaré, samedi à Alger, que la prochaine présidentielle «pourrait être une occasion pour construire un consensus politique national qui rassemble les formations politiques et les différents acteurs autour d'un projet national fédérateur visant à protéger le pays et à renforcer la cohésion nationale».