L'arbitrage du football vacille. Les déclarations se bousculent, les promesses défilent, et le défi devient l'option médaillée, pendant que le silence des uns est d'or. Chaque week-end, l'arbitrage plante son sifflet, provoque et suscite moult interrogations et inquiétudes. La dernière étonne, elles étonnent toutes ces situations marquées par une cascade d'erreurs d'arbitrage dont certaines faussent carrément le résultat final des différents matchs. Elles éclairent les fautes de ces hommes en noir, et s'imposent comme un élément de ce qui caractérise le développement de notre football. Mais qui oserait démontrer le contraire ? L'arbitrage est à la « Une » dans tous les stades du monde. Les fautes d'appréciations se multiplient et créent des situations qui poussent à la violence. «Ce métier d'arbitrage devrait avoir sa date de préemption». A partir de là on peut considérer le foot comme une usine complètement folle qui produirait un bon produit. Le président de la JS Saoura, Mohamed Zerouati, a-t-il raison de dénoncer ce qui qui se trame autour de son club ? Il vient de crier à la face des sportifs et des dirigeants que la non professionnalisation du football conduirait à son empoisonnement. Il ne serait pas le seul, à exprimer son ras le bol. Les autres l'ont fait avant lui. Lors de sa conférence de presse de dimanche passé au siège de la direction du club, il pointe un doigt accusateur sur les frères Zetchi. L'accusation est grave et inquiétante à la fois. « En dépit de mes sollicitations pour faire face aux erreurs d'arbitrage, le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi n'a pas bronché, repoussant toujours les problèmes à plus tard, alors que notre club coule au classement ». Sachez, dira-t-il que « son frère Hacene est le responsable N°1 de ce que nous endurons cette saison avec les arbitres.» L'information est vite exploitée et fait le tour de la planète sport. Il confirme que le frère du président de l'instance nationale, a une fonction invisible au niveau de la FAF. Les «erreurs d'arbitrage» commises «contre» la JSS ne sont pas le fruit du hasard», explique Mohammed Zerouati, président de la JSS. Pour illustrer la force de cette menace qui pèse sur son club, il dira «Lors du match face au CABBA, même si on avait joué 24 heures, on n'aurait jamais marqué de buts, parce que l'arbitre est venu avec une mission bien déterminée de la part du président de la FAF. Si ce n'est pas ce dernier, c'est son frère Hacene, celui même qui aurait, selon ses propos, proféré à son encontre des menaces de lui ‘faire voire de toutes les couleurs' à l'issue d'un match ayant opposé mon équipe au PAC... et de faire rétrograder le club». Il citera trois arbitres Bessiri, Brahimi et Lotfi Boukouassa, lesquels auraient lésé son club. «C'est d'ailleurs ce qui justifie nos trois défaites de rang qu'on vient de subir, à cause de l'arbitrage...Ils nous poussent à entrer en conflit avec les arbitres». Il faut rappeler, en dernier lieu, que la JSS reste sur trois défaites de suite, respectivement face au NAHD, le CABBA à domicile et le DRBT. Le club occupe la 11e place avec 7 points seulement. Point de commentaires.