De retour de la République centrafricaine, l'ESS, qui a imposé le match nul vierge zéro à zéro au Real Bangui, a enchaîné, avant-hier, par un résultat identique face, cette fois, à l'OM dans le cadre de la 21e journée du championnat de Ligue 1. Une performance qui garde, certes, les partenaires de Miloud Rebiaï dans la dynamique des bons résultats du moment qu'ils ont enchaînés avec un cinquième match sans défaite dont trois en championnat avec deux matches en déplacement après le nul obtenu à Béchar contre la JSS. Toutefois, ce résultat n'arrange pas les affaires des Sétifiens dans la course à une place sur le podium au vu de la concurrence qui devient de plus en plus serrée avec d'autres équipes qui visent le même objectif, à savoir le MCO, la JSS, le MCA, l'USMA et le NAHD. "Je pense que mes joueurs ont fait le match qu'il fallait. Nous étions venus avec la ferme intention d'engranger les trois points. Il est vrai que nous aurions pu repartir avec le gain du match, vu les différentes situations de scorer que nous nous sommes procurées, sans, malheureusement, les concrétiser. Je pense que l'état de la pelouse nous a fatigués et n'a pas permis à mon équipe de développer son jeu. C'est le cas également pour l'équipe adverse", a déclaré le coach Abdelhak Benchikha à l'issue du match. Celui-ci n'a pas omis de mentionner le penalty que l'arbitre Benabdallah n'a pas sifflé et que lui seul n'a pas vu. "Oui, à mon sens, il y avait un penalty", a-t-il déclaré. Il faut préciser que ce n'est pas la première fois que le club phare des Hauts-Plateaux est victime d'erreurs d'arbitrage puisqu'il y a quelques semaines, les Ententistes avaient cédé les trois points du match face à l'USB à Biskra sur un penalty imaginaire sifflé par l'arbitre Halalchi qui a été mis au frigo suite à cette erreur alors qu'une semaine avant, c'était le referee Boukouassa qui avait achevé le onze sétifien en accordant également un penalty non valable à la JSS dans les toutes dernières minutes de la rencontre de Coupe d'Algérie. Du coup, les Sétifiens crient, encore une fois, au scandale en estimant que leur équipe est victime d'une cabale qui a commencé, faut-il le rappeler, au lendemain des fameuses déclarations du président Hassen Hamar après le match face à la JSS où il avait accusé Mokhtar Amalou le chargé des désignations des arbitres auprès de la commission d'arbitrage de la FAF d'être derrière les maux de son team. F. R.