Samedi dernier plus d'un millier de personnes ont bradé leur repos hebdomadaire, pour répondre à l'appel de M. Maabed Ahmed et procéder à une opération coup- de- poing de grand nettoyage des artères de la ville. Des artères gagnées depuis un certain temps par l'amoncellement de détritus, de sachets de poubelles, cannettes, mauvaises et bambous ont poussé en certains endroits… Même les gravats et autres matériaux de constructions et sac de casse entassés aux abords des immeubles sans aucune impunité !? Il y va certes d'un manque de civisme, mais il y a aussi l'inertie de parties concernées par cet état. Une situation qui s'est normalisée et s'est davantage aggravée à la cité Sidi Ali Labhar, qui vit depuis l'arrêt de l'opération «Blanche Algérie» sans agents de nettoiements, ni d'opérations régulières de ramassages. L'opération conduite par la direction de l'environnement a touché Les grands axes de la ville, en l'occurrence Le boulevard Krim Belkacem, la RN 24, Tala Ouriane, Sidi Ali Labhar, Ireyahen, Bir Eslam, a mobilisé outre les administrations, les entreprises publiques, l'APC, la société civile et quelques 800 enfants qui ont répondu à l'appel de la DJS. Question logistique 3 engins et 7 camions étaient de service et ne cessaient de faire des rotations la journée durant vers la décharge. Le bilan ne peut être donné que par les services concernés, mais il n'en demeure pas moins que les chargements de sacs s'est poursuivi sans répit jusqu'à une heure tardive de la soirée. Tout es passé au peigne, les avaloirs curés les égouts jusque là bouchées ont été assainis, les trottoirs libérés des mauvaises herbes qui y ont poussé depuis…En un tour de main ces avenues et cités ont recouvré leurs propretés d'antan. Désormais on respire la fraicheur la ville et on constate toute sa propreté, dira un sexagénaire habitué du jardin de la cité d'où tout un camion a été prélevé. Pour revenir à la cité Sidi Ali Labhar, c'est tout une autre opération qu'il lui faut, car en plus des espaces communs, l'intérieur des deux blocs de locaux est transformé depuis fort longtemps en décharge. Il convient de le nettoyer et à défaut de le rendre opérationnel, le cadenasser. Les dégradations intérieures sont flagrantes, et sa transformation en un lieu de débauche de jour comme de nuit, ne fait pas l'ombre d'un doute. La prise en charge de ces blocs relève de la nécessité de préserver un outil public, et l'affectation en cette cité mitoyenne de l'aéroport qui souffre d'un manque d'entretien, la doter d'emplacements adéquats pour bacs à ordure, serait un acte qui s'inscrit dans le prolongement de cette action. Sans cela, dans quelques jours tout reviendra de plus belle.