La présentation, jeudi, à Biskra, de la cimenterie «CILAS», réalisée à la faveur d'un partenariat avec la société française Lafarge Holcim, a été l'occasion pour le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, de rappeler que l'Algérie «est un pays stable et ouvert aux investissements étrangers conclus dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant.» Le ministre, cité par l'APS, a indiqué que «l'Algérie qui a réussi le recouvrement de sa stabilité, œuvre à consolider son développement économique, à travers notamment, des partenariats gagnant-gagnant avec des firmes de renommée mondiale». Mettant en avant le riche potentiel humain et naturel de l'Algérie, le ministre a souligné qu'«il était aujourd'hui primordial d'élargir le champ d'action en créant des investissements dans divers créneaux économiques et industriels». Au cours de cette visite - qui lui a permis, par ailleurs, d'inspecter la mini zone d'activités dédiée aux jeunes porteurs de projets et de remettre des attestations d'attribution de lots de terrain au profit de 108 jeunes investisseurs -, Noureddine Bedoui qui était accompagné du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a fait part de l'importance de ce genre de partenariat étranger dans la prise en charge des préoccupations exprimées en matière d'emploi. Il est revenu sur la recherche scientifique dans l'accompagnement de la croissance économique a appelé tous les acteurs économiques «à relever le défi de l'exportation, notamment vers le marché africain». Par ailleurs, les solutions proposées par la cimenterie «CILAS» dans le domaine énergétique et environnemental ont été saluées par Abdelwahid Temmar, qui a annoncé qu'un groupe de travail sera installé pour étudier conjointement avec les experts de Lafarge Holcim l'impact et la faisabilité de la solution énergétique «Airium», proposée et maîtrisée par cet opérateur économique. Il s'agit d'une mousse isolante en béton qui intéressera, selon le ministre, le secteur du bâtiment dans la mesure où elle constitue une solution alternative aux problèmes d'étanchéité qui affectent les vieilles constructions. En plus du secteur des matériaux de construction, les investissements étrangers peuvent être attirés également par le potentiel des gisements d'or existant dans le pays. Il y a près d'une semaine, le ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a affirmé que les pouvoirs publics étaient déterminés à l'exploiter et a fait savoir que pour y parvenir des discussions étaient menées pour le choix des partenaires étrangers. Estimant que les réserves des mines d'or connues actuellement dépassent les 100 tonnes, Youcef Yousfi a précisé que le potentiel national existant «n'est pas encore connu de manière précise». A cet effet, il a évoqué «plusieurs défis» d'ordres logistiques et sécuritaires à relever dans ce domaine, expliquant que la façon d'exploiter ces gisements d'une manière économique, à travers de grands groupes ou d'une façon artisanale, sera déterminée après achèvement des discussions «qui réalisent déjà des progrès importants». Dans la filière automobile, également, l'intérêt des opérateurs étrangers est réel. Le ministre de l'Industrie et des Mines a fait savoir que l'Algérie a enregistré une dizaine de nouvelles demandes d'implantation d'usines de montage de véhicules en Algérie de la part de constructeurs de plusieurs pays.