L'USM Bel-Abbès s'est adjugé jeudi dernier le trophée de la 12e édition de la Super coupe d'Algérie de football, en s'imposant face au CS Constantine 1-0 (mi-temps : 0-0), au stade Mustapha-Tchaker de Blida. C'était une rencontre qui n'a pas suscitée autant d'animation que l'on le croyait. Elle a juste faillit passer presque inaperçue, si ce n'est les quelques supporters venus de Bel-Abbès et de Constantine pour faire du bruit, un bruit qui a fait beaucoup de bien a ces clubs. L'USMBA qui s'engage avec un entraîneur, fraîchement installé, a donc réussi, dirions-nous, sa première sortie. Allez, disant que Blida, a une fois de plus porté bonheur aux équipes qui viendraient mouiller leur maillot sur ce terrain qui devient par la force des chose l'espace des victoires. Il faut signaler au passage, que cette enceinte blidéenne n'a malheureusement pas fait le plein comme cette pluie qui est tombée abondamment sur le terrain. Les Constantinois, voulaient cette victoire pour plusieurs raisons, notamment arriver a une réconciliation avec son public, et confirmer la qualité de son jeu et de son souci de rester parmi le lot des meilleures équipes. La domination, dès les premières minutes de jeu par le CSC, était les prémices d'un signal fort lancé en direction des supporters qui commençaient à imaginer la fête, particulièrement en s'offrant trois belles occasions qui se sont dégonflées sur les 18 mètres. Un ratage qui annonçait la domination du CSC. Les tentatives de domination s'accéléraient de part et d'autres mais, Youcef Bouzidi, n'arrivait pas à trouver la faille, il tentera de relancer son attaque mais les Constantinois étaient plus armés pour repousser ses descentes souvent menaçantes. Mais du coup, les supporters de Bel-Abbès avaient cru a un réveil des leurs, notamment après ce ratage du tir de Zouari, qui est passé juste à côte du poteau droit du portier constantinois Rahmani. Une mi-temps qui s'éclipse sans avoir laissée de belles traces d'un jeu plus organisé, plus structuré, les deux entraîneurs n'ont pas réussi à confirmer leur intelligence footballistique pour quitter le terrain sur un score qui annoncerait que la seconde mi-temps allait être plus technique. Le coup de sifflet qui annonce la seconde étape, la plus sensible et surtout le dernier virage pour arriver au trophée, n'aura pas été différente. Le jeu devenait à la limite de l'ennui, la balle mouillée, gênée par la pluie, se déplaçait selon la force des tirs des joueurs, mais elle n'atteignait presque pas les buts si ce n'est rarement. On s'acheminait vers une prolongation. Le buteur du CSC Belkacemi qui avait la balle de match à la 86e, aurait pu mettre fin aux débats mais son lob est passé au-dessus de la transversale. C'est la fin du temps réglementaire, subitement, l'attaquant de l'USMBA en l'occurrence le jeune Seguer, qui avait pris le train en route, provoque intelligemment un penalty, le penalty qui ne fallait surtout pas rater, les Constantinois se voyaient, avant le tir, éliminés, tant qu'il sera, pratiquement impossible au cas d'un but de revenir à la marque. Il ne restait plus rien, les secondes étant consommées (90e +2 ) La sentence, hélas pour les Constantinois a été transformée par le latéral gauche Lamara qui libère les siens. Cruel pour le CSC, qui échoue l'enchaînement d'un second trophée, après avoir remporté le titre de champion la saison dernière. L'USMBA, détenteur de la Coupe d'Algérie 2018, s'offre quant a elle sa première Super coupe de son histoire. Et maintenant, Bouzidi, a-t-il réussi sa premiere sortie ? Non, répondent les consultants, le but n'est pas le fruit d'une action technique, mais d'un coup franc, qui n'est pas une faute ayant été «enseignée» lors des entraînements. Parlant plutôt d'un coup de chance qui a été bénéfique pour les Bélabésiens. Bouzidi, lui, décroche son premier titre de sa carrière d'entraîneur, après avoir été battu en finale de Dame Coupe à deux reprises : en 2016 avec le NA Hussein-Dey face au MC Alger (1-0), et en 2018 sur le banc de la JS Kabylie devant l'USMBA (2-1).