Le directeur technique de la Confédération africaine de football (CAF) Abdelmoneim Hussein «Chatta» a affirmé lundi que l'arbitre international algérien Mehdi Abid Charef, auteur d'un arbitrage «très critiqué» en finale (aller) de Ligue des champions d'Afrique vendredi dernier à Alexandrie entre Al-Ahly du Caire et l'ES Tunis (3-1) n'a pas été sanctionné. «Tout ce qui a été rapporté à propos d'une sanction contre l'arbitre Abid Charef est faux. Je pense que l'ensemble des penaltys accordés lors de cette rencontre sont valables», a indiqué le dirigeant de la CAF, cité par le compte Twitter du quotidien égyptien Al-Ahram. Abid Charef s'est attiré les foudres de la formation tunisienne en accordant deux penaltys aux Egyptiens, jugées «imaginaires» par l'EST, tout en recourant à chaque fois à la VAR (assistance vidéo à l'arbitrage). Le compte twitter de l'EST avait qualifié de «mascarade» l'arbitrage de Mehdi Abid Charef, pourtant considéré comme l'un des meilleurs arbitres sur le continent africain. Il est retenu ainsi son compatriote Abdelhak Etchiali pour officier à la Coupe du monde des clubs 2018 aux Emirats arabes unis. Le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Kheïreddine Zetchi a réagi lundi, sur les ondes de la Radio Chaîne III, à cette polémique. «Abid Charef n'a pas fait une grande finale (aller). Toutefois, aller jusqu'à l'accuser d'avoir touché de l'argent, j'espère que les propos ne sont pas sérieux. Pour nous, il reste un arbitre international de qualité. Lors du Mondial 2018, il y a avait eu des erreurs d'arbitrage. Un arbitre peut se tromper au niveau d'une action et commettre une faute d'appréciation.» D'autre part, la CAF a décidé lundi de retirer à un trio arbitral algérien conduit par Mustapha Ghorbal le match qu'il devait officier le 16 novembre entre l'Egypte et Tunisie, dans le cadre de la 5e journée des qualifications de la CAN-2019, pour le confier au Sud-Africain Victor Miguel de Freitas Gomes.