Il est Algérien, il n'a que 64 ans, il est actuellement président du Comité olympique et sportif algérien (COA) et vient d'être élu, le 29 novembre 2018 à Tokyo, président de l'Association des Comités nationaux olympiques d'Afrique (Acnoa) avec une avance qui confirme toute ses compétences dans le domaine de la gestion du mouvement sportif. Berraf qui était vice-président de cette instance depuis 2005 et assure la fonction de président par intérim depuis un, a devancé Lydia Sexera avec 34 voix (sur 54) contre 20 à la Burundaise. Au premier tour, frôlant ainsi la majorité absolue d'une voix (27). Le Camerounais Hamad Kalkaba Malboum, patron de l'athlétisme africain, s'est vu très vite éliminé de la course dès le premier vote par (11 voix) tandis que le Botswanais Negroes Malealea Kgosietsile a retiré sa candidature juste avant le scrutin. Dans une interview accordée à un confrère de la presse africaine, il dira «ça fait un peu plus de vingt ans que je baigne totalement dans les valeurs de l'olympisme. J'ai servi l'olympisme africain avec toute la loyauté nécessaire. Le départ de M. Lassana Palenfo, dont j'ai été vice-président pendant trois mandats, a précipité ma candidature. J'ai estimé avoir une vision claire de ce que pouvait être l'ACNOA en tant qu'association encore plus respectueuse et plus performante. Avec mes camarades, on a discuté de cette question. Et on s'est mis d'accord pour que je sois candidat et que nous entrions dans une ère de gestion plus participative». Et d'ajouter «je m'inscris dans la continuité, mais avec peut-être quelques aménagements qui doivent permettre de rendre l'ACNOA plus performante. Comme vous le savez, notre siège à Abuja au Nigeria emploie un certain nombre de personnes. Il faut que ce personnel soit rentable pour l'ACNOA. Je compte aussi développer une nouvelle forme de management, avec des relations de partenariat encore plus bénéfiques pour tous les partenaires : les confédérations sportives, les gouvernements… Des relations responsables et durables et qui soient exclusivement au profit des athlètes. Ça ne veut pas dire que tout ce qui a été réalisé par M. Palenfo doit faire l'objet d'une rupture. On doit faire dans la continuité avec une amélioration conséquente des techniques managériales et avoir une vision qui permet de bâtir une ACNOA plus performante. […] Ce qu'il a poussé à se présenter aux élections.» «Ça fait un peu plus de vingt ans que je baigne totalement dans les valeurs de l'olympisme. J'ai servi l'olympisme africain avec toute la loyauté nécessaire. Le départ de M. Lassana Palenfo, dont j'ai été vice-président pendant trois mandats, a précipité ma candidature», expliquera-t-il avant d'ajouter «qu'il a une vision claire de ce que pouvait être l'ACNOA en tant qu'association encore plus respectueuse et plus performante». Il ne semble pas prendre une autre option que celle de son prédécesseur «je m'inscris dans la continuité, mais avec peut-être quelques aménagements qui doivent permettre de rendre l'ACNOA plus performante». Il fera allusion à l'implantation du siège «comme vous le savez, notre siège à Abuja au Nigeria emploie un certain nombre de personnes. Il faut que ce personnel soit rentable pour l'ACNOA». Il pense à développer une nouvelle forme de management, avec des relations de partenariat encore plus bénéfiques pour tous les partenaires : les confédérations sportives, les gouvernements, etc. Des relations responsables et durables et qui soient exclusivement au profit des athlètes...» Et d'ajouter : «Ça ne veut pas dire que tout ce qui a été réalisé par M. Palenfo doit faire l'objet d'une rupture. On doit faire dans la continuité avec une amélioration conséquente des techniques managériales et avoir une vision qui permet de bâtir une ACNOA plus performante. […] Ceux qui disent que l'ACNOA est dans une situation difficile espèrent peut-être avoir l'adhésion des quelques personnes qui n'ont pas connaissance de la situation. Je peux vous assurer du fait que, depuis mon intérim, nous n'avons eu aucun souci. Les procédures suivent leurs cours normalement, les relations sont empreintes de cordialité et les décisions sont prises en toute démocratie. […]».