Le coordonnateur de l'instance dirigeante du Front de libération nationale (FLN), Mouad Bouchareb, a souligné, avant-hier samedi à Alger, la nécessité de rétablir la cohésion au sein du FLN à travers un nouveau départ basé sur les fondements du respect. Dont l'objectif, a-t-il dit, était l'édification du parti sur des bases saines suivant le critère du militantisme. «Tous les militants et cadres du FLN sont les bienvenus sans aucune exclusion ni marginalisation», a-t-il indiqué. Dans une déclaration à la presse à l'issue de son entrevue avec un ancien dirigeant au sein du parti, Abdelkrim Abada, survenue après des discussions engagées avec Salah Goudjil et Saliha Djeffal, M. Bouchareb a fait cas d'autres rencontres similaires avec d'autres cadres du parti, à l'image, a-t-il observé, de Abderahmane Belayat et Abdelaziz Belkhadem. «Tous les enfants du parti sont les bienvenus sans exclusion aucune ni marginalisation», a-t-il poursuivi, relevant que cette série de rencontres s'inscrivait dans le cadre du rétablissement de la cohésion au sein du parti. Interrogé sur le prochain rendez-vous électoral, la présidentielle de 2019, le coordonnateur de l'instance dirigeante du FLN a assuré que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika se trouve au-dessus de toutes considérations partisanes et politiques et il exerce pleinement ses pouvoirs, rappelant que la question relative à sa candidature lui revenait au premier degré. «Nous avons évoqué le programme que nous soutenons, et nous sommes optimistes quant à notre capacité à l'exécuter», a-t-il dit. Pour sa part, le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a plaidé, avant-hier samedi, à Mostaganem, la mise en place d'un projet économique clair pour les prochaines années. «L'économie nationale a besoin davantage de liberté et non des entraves en libérant l'initiative personnelle et privée, en luttant contre la corruption qui ne favorise pas l'édification d'une économie libre et indépendante, loin du socialisme, de la bureaucratie et de l'économie rentière dépendant du pétrole», a-t-il indiqué. S'exprimant lors d'un meeting populaire animé à la maison de la culture Ould Abderahmane Kaki, M. Benyounes a, à cet effet, mis en avant la nécessité d'un consensus national pour, a-t-il dit, le parachèvement des réformes politiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Boueflika, en 2011. «Le prochain rendez-vous électoral, la présidentielle d'avril 2019, est très important. Il se tiendra dans des conditions politiques, économiques et sécuritaires aux défis particuliers dont celui induit par la chute des cours des hydrocarbures en 2014 et leurs retombées sur l'économie nationale», a-t-il observé. Pour le président du MPA, la sortie de la crise économique découlant de la chute des prix des hydrocarbures doit se faire par une nouvelle approche, loin du modèle économique socialiste. «Celui qui sera élu aux prochaines élections présidentielles doit initier des réformes économiques difficiles et douloureuses par le biais d'un consensus national», a estimé M. Benyounes. L'intervenant a, à l'occasion, appelé à l'édification d'une société basée, a-t-il observé encore, sur le travail comme valeur fondamentale, d'opter pour une agriculture forte en orientant les jeunes vers ce secteur, à résoudre le problème du foncier agricole par la récupération des terres agricoles et leur distribution aux investisseurs capables de créer la richesse et des emplois.