Le ministre des Sports et de l'éducation physique congolais Hugues Ngouélondélé a indiqué samedi que son pays n'est candidat à l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations 2019 démentant l'annonce faite la veille par le 2e vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), Constant Omari. «Nous sommes à six mois de l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations et il ne sera pas possible pour nous de l'organiser avec honneur et dignité. C'est plutôt le contraire, le Congo-Brazzaville ne sera pas candidat. Cela ne sera pas possible», a déclaré Hugues Ngouélondélé à RFI. Invité de l'émission Radio Foot Internationale vendredi 18 sur RFI, Constant Omari avait indiqué que le Congo-Brazzaville était candidat à l'organisation de la CAN 2019. «Il y en a un qui a déjà écrit, le Congo-Brazzaville. Notre secrétaire général adjoint Anthony Baffoe m'a dit qu'il allait me parler d'une deuxième candidature», avait-il déclaré alors que le Cameroun ne sera plus l'organisateur. «Un jour peut-être nous serons candidat, avance Hugues Ngouélondélé. Mais pour le moment ce n'est pas au programme de notre gouvernement. Peut-être que l'idée a circulé, mais face à la réalité, nous ne pouvons pas organiser une grande fête comme celle-ci. Nous n'avons pas les structures pour le moment.» Hugues Ngouélondélé a pointé le manque d'infrastructures pour accueillir la compétition. Comme les hôtels dans la ville d Dolisie. «Nous n'allons pas nous lancer dans un telle aventure pour que la fête ne soit pas belle et déshonorer notre pays. Le Congo n'est pas prêt». Actuellement, le Congo-Brazzaville n'a pas la possibilité d'assumer le coût de l'organisation. «La crise est mondiale et nous avons d'autres priorités que d'organiser la CAN pour le moment», a-t-il expliqué. En 2014, la CAF, alors présidée par le Camerounais Issa Hayatou, avait attribué les trois prochaines CAN d'un coup : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d'Ivoire et 2023 à la Guinée. La semaine dernière, la CAF a retiré l'organisation de 2019 au Cameroun, pénalisé par des retards dans les travaux et par une situation fragile sur le plan sécuritaire, au profit d'un plan B déterminé «d'ici le 31 décembre».