Le Comité Exécutif de la CAF, présidé par Ahmad Ahmad, va se pencher les 26 et 27 du mois de septembre à Charm El Cheikh (Egypte) sur les conclusions de la dernière inspection de la commission d'enquête concernant l'organisation de la CAN 2019 en juin prochain au Cameroun. A la suite de cette réunion, l'instance africaine décidera si elle maintient ou pas la plus prestigieuse des compétitions de notre continent au pays du président Paul Biya. D'après des indiscrétions, de gros efforts ont été fournis par le gouvernement camerounais comparativement au rapport à 90% négatif, fourni six mois auparavant, par le très réputé cabinet français Berger, expert en infrastructures sportives et logistiques des événements sportifs. Mais est-ce suffisant ? La délégation de la CAF, conduite par le Sénégalais Augustin Senghor accompagné par le vice-président Pinnyg (Nigeria) et le SG adjoint Antony Baffoe (Ghana), chargé du football et du développement, a constaté des retards importants sur le seul site de Garoua, fief de l'ex-président de la CAF, Issa Hayatou. Aussi, au cas où le Comex retirerait l'organisation de la CAN au Cameroun, un plan B serait activité. Il prévoit l'octroi de la compétition aux candidats en vue : le Maroc, l'Egypte ou l'Afrique du Sud. Toutefois, le Cameroun ne sera pas définitivement écarté, il pourra l'organiser en 2021, la Côte d'Ivoire en 2023 et la Guinée en 2025. Des membres du Comex semblent pencher pour ce décalage estimant que le passage à 24 équipes au lieu de 16 sur quatre sites, au mois de juin au lieu de janvier, a forcément faussé les prévisions du Cameroun.