La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit a souligné, avant-hier mardi, à Alger, la nécessité d'intensifier la concertation entre les membres de la famille de l'éducation pour, a-t-elle indiqué, une orientation scolaire adaptée et la lutte contre la déperdition scolaire chez certains élèves. «Afin de fournir des informations correctes et détaillées sur les différentes branches et filières, ainsi que sur la formation dispensée et pour garantir une orientation et une guidance scolaire adaptées, des rencontres entre les parents d'élèves, les professeurs et les spécialistes en orientation sont impératives », a-t-elle dit. S'exprimant à l'occasion d'une conférence nationale, organisée au profit des cadres d'orientation et de guidance scolaire et professionnelle, Mme Benghabrit a rappelé que l'orientation scolaire figure parmi les priorités du secteur de l'Education, à laquelle le département accorde un intérêt particulier, vu son rôle décisif dans le cursus futur de l'élève. Appelant à contribuer au changement des mentalités qui influent parfois sur les vœux et les orientations des élèves. Sur un autre registre, quatre syndicats relevant du Collectif des syndicats autonome du secteur de l'Education se sont, par ailleurs, retirés de la Charte d'éthique éducative, signée en 2015 par la tutelle de huit syndicats et deux associations des parents d'élèves, a indiqué ce Collectif dans un communiqué. Ils dénoncent les restrictions des libertés syndicales et expriment leur réprobation du traitement réservé par le ministère aux syndicats tant au niveau local que national, qui est contraire à un véritable partenariat social. Il s'agit de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef), du Syndicat autonome des travailleurs de l`éducation et de la formation (Satef), du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (Snte) et du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). Le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et du Conseil des lycées d'Alger (CLA), non signataires de la Charte, s'est solidarisé pour le boycott de toutes les activités et réunions du ministère en réaction au non-respect de la tutelle de ses engagements. Pour les quatre syndicats, l'objectif réel est de restreindre la liberté d'exercer le droit syndical. La Charte dont les fondements sont les textes fondamentaux régissant le secteur et l'expérience de l'Algérie en matière de politique et de gestion éducatives s'appuie à un consensus autour de quatre principes, à savoir l'intégrité, le respect, la compétence professionnelle et la préservation de la stabilité au sein des établissements éducatifs.