Ça grince fort au sein de quelques clubs. Le ton risque de monter dans quelques jours. On promet des dénonciations et des vérités qui rebondiront sur les espaces de la communication. Communication s'il y a. Mais bon, nous retiendrons que le ministre de la Jeunesse et des Sports donne des signes de compréhensions de ce qui se passe dans le monde du football. Un fait qui donne de l'énergie aux clubs qui avancent difficilement sur des espaces souvent pleins d'embûches. Mais ne perdent pas espoir. Ces embûches ne sont par naturelles, elles sont créées par ceux qui veulent freiner leur avancée. Le président de l'Entente de Sétif promet d'allumer la mèche, il n'entend pas garder le silence, des personnes qu'ils refusent de citer veulent du mal à son club, «je dirais, par ailleurs que mon club est visé par des personnes qui ont un pied ici à Sétif et un autre à Alger, ils veulent déstabiliser le club. A ce titre, je vous informe que je tiendrai une conférence de presse cette semaine pour justement démasquer ces personnes et aborder tous les problèmes que vit le club ces derniers temps, je vous jure que je ne vais pas épargner ceux qui veulent la descente aux enfers du club, je reste très optimiste pour son avenir», martèle Hacen Hamar. D'autres réactions sévères s'allongent et démontrent que cette fois-ci l'arbitrage n'est pas encore à son meilleur niveau, encore moins celui qui était espéré pour cette seconde étape de cette seconde mi-temps de la saison. Ça grince de partout, on aurait tant voulu s'en passer de ces remarques qui étouffent l'évolution du football, mais ces crises aiguës s'emparent du terrain, de la modernité pour faire mettre dans des cases les espoirs des uns et des autres. La FAF promet, mais les arbitres aussi promettent. Dur est le duel entre ces deux parties. Qui aura le dernier mot ? Ce samedi, il y avait l'USMA venu croquer le DRBT sur son terrain, c'était un match pas très méchant pour les Usmistes, mais les joueurs de l'USMA n'avaient pas digéré le but encaissé, la contestation auprès du juge assistant Serradj et du directeur de jeu Boukhalfa n'a rien donné, la réaction est venue du consultant de la télé nationale qui admet que le but était hors-jeu. Quelle sera la réaction de Zetchi ? Du balcon des clubs, les gestionnaires attendent cette réaction qui viendraient de la promesse faite par la FAF pour sanctionner les arbitres qui auraient fauté comme promis lors de la dernière réunion avec les arbitres d'élite. D'autres faits sont signalés, c'est presque le retour à la case de départ qui se manifeste. A Magra le CABBA qui avait accueilli le MCO en raison de la suspension de son stade par la FAF, c'est l'arbitre qui rate sa sortie en commettant, lui aussi, une erreur d'appréciation en accordant un penalty pas du tout évident au CABBA, et encore une fois, le consultant de la télé vient au secours du club pour se ranger de son côté et dire tout haut que le penalty n'avait pas sa raison d'être sifflé. «Les images de la Télévision nationale ont clairement montré que le défenseur central du MCO n'a pas touché le ballon de sa main, l'arbitre avait sifflé un penalty longuement contesté par les joueurs oranais, car le score était de parité 1 à 1, ce penalty transformé par Zerara a complètement faussé le résultat technique». Un peu plus loin, c'est la confirmation du ratage de l'arbitrage qui est signalée. Rien ne vas plus, Mellal dénonce, lui aussi, l'arbitrage : «Je déplore l'arbitrage scandaleux d'un arbitre de touche qui a très mal secondé le directeur de jeu et qui nous a privés de deux buts valables, ce qui fait que nous avons décidé de saisir la LFP et la FAF pour dénoncer des tels agissements». Ailleurs, dans un autre match de Ligue 2, un confrère dénonce «l'ex- international Saïd Aouina a aussi réalisé une piètre prestation lors du match ASMO-ASO, soldé par la victoire des Asémistes par 1 à 0, l'entraîneur, Samir Zaoui n'a pas ménagé l'arbitre Aouina, «un arbitre doit être courageux, ça n'a pas été le cas aujourd'hui, où a-t-on vu un arbitre complètement dépassé , Où va-t-on comme ça avec cet arbitrage ?», s'est interrogé l'entraîneur de l'ASO. Chaque week-end affiche son lot de dénonciation de la faiblesse du niveau de l'arbitrage des hommes en noir. En attendant, le football subit des conséquences, freine, brise et fait fuir le beau spectacle. Mais jusqu'à quand ?